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MINIÈRES DE LA HAUTEMARNE.
MINIÈRES DE LA HAUTEMARNE.
rai atteint parfois im,20, aux environs de Ragecourt et de Ville-en-Blaisois aux affleurements, mais, plus souvent, il se réduit à on',45 ou on',5o ; de plus, le minerai qu'on y trouve est un peu mélangé d'argile, sans banc de fond, et
tion faciles. 'Aussi la furtraite a-t-elle beaucoup augmenté. Au commencement du xixe siècle, il y avait concurrence d'offres de minerais, et l'on ne payait guère que of, o par
6o
d'une teneur en fer de 54 p. ioo en moyenne : aussi le soumet-on au bocardage et au lavage ; on le transforme ainsi en gravier fin à 4o p. 100 de .fer, en en perdant 55 p. 100. Les 10 millions de tonnes fourniraient donc seulement 1.800.000 tonnes de fer, tandis que les 7.000.00
tonnes de la Société des mines de la Blaise produiront 2.800.000 tonnes de fonte. Les industriels de la Blaise, pas -trop éloignés desdites
minières, préfèrent, d'ailleurs, le minerai lavé de Montreuil-sur-Blaise aux minerais bruts de Pont-Varin : mais les prix de revient sont de beaucoup supérieurs; en admet-
tant un prix moyen de furtraite de if,65 par mètre cube enfoui, on a, en effet, par tonne Pour le minerai brut. francs.
Extraction. Furtraite. Transport moyen. Frais généraux
1,50 0,80 1,/.10
o,,25
3,95
Pour le minerai lavé. 2,2 mine brute Frais de lavage, établissement, etc. Transport à l'usine
8,69 0,80 0,70 10,10
'Et par tonne de fonte 2,50 mine lavée. 25,25
mètre cube enfoui ; en i835, on arrivait déjà à of,5o ; en / 85o, on atteignait of,5o, puis l'accroissement a continué régulièrement jusqu'au prix actuel 'de i.5o à 2',5o par mètre cube enfoui, selon l'importance, la qualité et la position du gisement ; dans les circonstances exceptionnelles de 1872-1875, ce dernier taux a même été dépassé, et un lot de 102.000 mètres cubes de mine a été vendu 4,5o le mètre cube enfoui. Depuis 1875, il n'a guère été vendu de droits d'exploitation, et l'on ne peut en connaître le cours : mais il y a lieu de penser que les lots bien
placés ne seraient pas cédés au-dessous de 2 francs le mètre enfoui.
La quantité de minerai extraite dans ces minières depuis le commencement du mye siècle, époque de la création des premiers hauts-fourneaux sur la Blaise, jusqu'à 1855, peut s'estimer à 1.870.000 tonnes, en tenant compte du nombre et de l'importance des usines de cette période. Depuis lors, l'extraction moyenne a été de 125.000 tonnes
par an ; en tout, on a tiré, depuis 1855, jusqu'à la fin
de 1876, 5.750.000 tonnes ; toutes ces minières ont donc produit, jusqu'ici, 8.620.000 tonnes environ. On peut compter, aujourd'hui, sur une exploitation annuelle de 200.000 tonnes, et, si l'exportation marche bien, on devra atteindre le double, soit 400.000 tonnes par an. Les ressources disponibles doivent d'ailleurs s'évaluer, en résumé, comme suit
En résumé, les minerais du néocomien supérieur présentent encore de .grandes ressources dans notre région
Eurville, Montgérard, Châtillon, Joyot (Mine lavée). Louvemont (mine brute) Marnesse (mine brute)
mais les parties disponibles des gisements sont aujourd'hui assez restreintes dans le voisinage des voies de communica-
Ayeux, Bois de Wassy, Pont-Varia (mine A reporter
tonnes.
1.000.000 Lioo.000
1.600.000
5.000.000