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CHAUDIÈRES VERTICALES
CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES.
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éviter le contact immédiat du liquide relativement froid avec des parois fortement chauffées, on a quelquefois pris
colonne de mercure ; mais cet appareil ne paraît pas s'être
la précaution de recourber le tuyau alimentaire à son extrémité intérieure.
d'abord établi. D'autres dispositions moins ingénieuses ont aussi été conçues, mais sans succès.
Quand le générateur a deux ou plusieurs corps, l'alimentation a lieu dans celui qui est chauffé par le retour des flammes.
On se sert, pour l'alimentation, des eaux naturelles et des eaux de condensation de l'usine, mais sans mélange préalable des unes avec les autres. Les désincrustants sont très-rarement employés. Les dépôts ont lieu sous forme de boues non adhérentes qui s'accumulent dans le fond, ou d'incrustations qui tapissent généralement les viroles inférieures, bien que quelquefois elles s'étendent sur toute la hauteur. On a remarqué, dans quelques usines, que les parties les plus incrustées étaient celles du coup de feu ou leurs contiguës, et celles qui avoisinaient l'arrivée de l'alimentation. Dans d'autres, au .contraire, ces viroles étaient plutôt corrodées et oxydées que entartrées. Ces différences doivent tenir à la qualité des eaux et .à. des circonstances spéciales qui n'ont pas été signalées. Appareils de sûreté. Indicateurs du niveau de l'eau. Les chaudières verticales sont en général munies, comme
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appareils indicateurs du niveau de l'eau, de robinets de jauge et de flotteurs, dont les indications sont transmises à la partie inférieure. Ou les tuyaux de jauge descendent jusqu'à hauteur d'homme, et les robinets peuvent s'ouvrir et Se fermer d'en bas, ou les flotteurs communiquent, par des renvois de mouvement, avec des tiges ou des chaînes verticales, terminées par des curseurs qui se meuvent devant des cadrans placés de manière à être vus de terre. Dans ce même but,. M. Planche, ingénieur aux forges d'Imphy, avait imaginé un tube en verre, placé devant les yeux de ralimenteur, où les oscillations du niveau de l'eau étaient traduites par des oscillations en sens inverse d'une
encore propagé beaucoup au-delà de l'usine où il a été
- Le tube en verre proprement dit, celui qui est prescrit par le règlement, n'est guère employé que dans le département du Nord ; il a le grand inconvénient de ne pouvoir être consulté qu'a la condition, pour les ouvriers, de monter sur la plate-forme supérieure du générateur. Les flotteurs sont souvent munis de sifflets d'alarme. Ils sont presque partout établis dans la chaudière même. Sans nier que ces appareils ne soient soumis par moments à certains soubresauts, quelquefois violents, on estime en général que ces mouvements n'ont pas d'inconvénients sérieux. Il n'y a que deux usines où ils soient disposés dans des cylindres latéraux. Cependant une usine a fait connaître qu'a la suite d'avivages du feu dans le four il
est arrivé parfois que l'eau est montée jusqu'aux soupapes et dans les conduites de vapeur ; mais, en alimentant aussitôt, l'eau a repris de suite son niveau. Soupapes de sûreté. Les chaudières portent, à leur partie supérieure, des soupapes dont. la disposition et les dimensions sont celles qui étaient prescrites par l'ancien règlement. Elles ne sont qu'exceptionnellement susceptibles d'être déchargées de la partie inférieure de la chaudière ;
mais dans un grand nombre d'usines, on se sert, dans ce but, quand il y a lieu, des robinets de purge et de vidange, ou de soupapes d'échappement spéciales, établies sur les conduites à vapeur communes.
On n'a généralement besoin d'y avoir recours qu'en cas d'arrêt des machines motrices , ou d'ébullitions tumultueuses, ébullitions :qui,. :quand elles se présentent,: sont -en relation soit avec ravivage du feu dans,. le four comspondant , soit .avec...uue.alimentation.à Laar-