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CHAUDIÈRES VERTICALES
gées de matières grasses ou organiques ; mais ces faits sont tout à fait accidentels. Quant à des excès de pression en fonctionnement normal,
les chaudières d'un même groupe envoyant leur vapeur dans une même conduite, qui constitue un vaste réservoir commun, les différences qui tendent à s'établir entre les pressions ne peuvent acquérir d'importance. D'ailleurs, le plus souvent, la quantité de vapeur fournie par les flammes
perdues des fours est plutôt inférieure que supérieure à l'ensemble du travail mécanique nécessité par la mise en uvre des produits obtenus : c'est donc plutôt par défaut
que par excès que le système général pèche, et dans maintes grandes usines on est obligé d'avoir recours à des chaudières supplémentaires à foyer ordinaire. Dans les établissements qui comportent Manomètres. un grand nombre de chaudières, il existe un manomètre par groupe, disposé en général sur la conduite, à la vue du mécanicien, près des machines motrices correspondantes. Cependant, dans quelques ateliers, surtout dans ceux qui ne comportent qu'un nombre restreint de fours, Chaque chaudière est munie de son manomètre. Les indications fournies par ces appareils sont quelquefois transportées
jusque dans le bureau de l'ingénieur chargé de la fabrication.
Quand la pression s'abaisse trop, on active les chaudières de secours ou on ralentit la marche des machines. Quand, au contraire, elle s'élève au delà de la mesure, on a recours aux robinets d'échappement. Dans tous les cas, les variations manométriques n'ont jamais pour résultat de modifier l'allure des fours, et ce n'est que tout à fait exceptionnellement qu'elles influent sur la marche de l'alimentation. Indépendance entre la pression, le chauffage et alimentation. L'indépendance est complète, du moins dans les
grands établissements, entre les régimes de la pression,
CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES.
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du chauffage et de l'alimentation. Cette indépendance ne paraît pas, en pratique, avoir jamais eu d'inconvénient sérieux. Il est bien arrivé qu'après des avivages de feux, des entraînements violents d'eau ont eu lieu, mais ces cas ont été très-rares. Quant à la vidange partielle d'une chaudière dans une autre à température moins élevée, par suite de l'appel des
vapeurs, elle n'est pas à craindre en cours de travail, et elle ne peut l'être à la mise en feu que si on n'a pas pris à ce moment la précaution élémentaire de n'ouvrir les communications de chaque chaudière que lorsque la pression y a atteint sa hauteur normale.
Les écarts de température, qui sont surtout sensibles quand les fours sont à courant d'air forcé, dépendent, toutes
autres choses égales d'ailleurs, et de la température absolue que les flammes peuvent acquérir et des dispositions du rampant. Les expériences faites .à ce sujet sont en petit nombre et peu concordantes dans leurs résultats. Les éléments manquent d'ailleurs pour les discuter. Dans certaines usines et pour quelques chaudières hori-
zontales, les flammes, au sortir du rampant, sont reçues dans une chambre de combustion à la suite de laquelle elles trouvent des cloisons creuses en briques qui peuvent être considérées jusqu'à un certain point comme des appareils régulateurs. Mais ces dispositions n'ont pas été pratiquées pour les chaudières verticales. Du moins elles ne l'avaient pas encore été au moment de l'enquête. Les chaudières verticales alimentées par les Avaries. flammes perdues des fours métallurgiques donnent-elles
lieu à des avaries qui leur soient spéciales au moins par leur fréquence, sinon par leur nature? A cette question les réponses sont loin d'avoir été concordantes, et la seule conséquence à en tirer, c'est que de telles chaudières établies avec de bons matériaux et dans de bonnes conditions,
munies de carneaux d'une largeur convenable, bien pro-