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CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES.
CHAUDIÈRES VERTICALES
tégées contre l'arrivée des flammes, enfin bien surveillées,
ne présentent aucun risque caractéristique d'aucune nature; en d'autres termes, qu'avec les précautions suffisantes la sécurité n'est pas plus: engagée avec ce système qu'avec tout autre. Les avaries auxquelles elles donnent généralement lieu sont d'ailleurs, comme dans les «chaudières ordinaires, extérieures ou intérieures ; leur nature et leur emplacement habituels ont donné lieu aux signalements suivants 10 Avaries extérieures. Elles se présentent surtout au coup de feu ou dans son voisinage. Les tôles s'y cri quent entre les rivets, ou à leur suite, sur les recouvre-
ments. D'autre part, les rivets tendent à jouer et il se produit des fuites aux joints. Ces fuites donnent naissance à des
corrosions locales qui, si elles ne sont pas aperçues et aveuglées à temps, deviennent de plus en plus profondes et finissent par compromettre la solidité de l'appareil. Ce danger est surtout à craindre pour les tôles qui sont en contact avec la murette de protection ou avec les cendres accumulées aux pieds de la chaudière, quand les suintements arrivent à mouiller ces parties.
Une autre cause d'usure, dans la même région, réside dans la qualité des tôles : si la soudure a été imparfaitement faite, elles se boursouflent par place sous l'action d'une chaleur intense et s'exfolient : de très-notables :réductions d'épaisseur sont parfois résultées de ce: défaut de fabrication.
Plus rarement des fuites ont été constatées au niveau du plan d'eau, et :la eause en a été attribuée à l'irrégularité de l'alimentation. Quant à la présence de l'acide sulfurique dans les dépôts laissés par les fumées, elle n'a été signalée qu'exceptionnellement, et la raison en est, suivant toute vraisemblance, que l'attention des industriels n'a .été appelée sur ce point que depuis très-peu de temps.
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Elles n'ont donné lieu qu'à petit nombre de constatations. Ce sont encore les viroles inférieures qui sont le plus attaquées : les corrosions y sont observées, surtout dans le voisinage de l'alimentation, sous forme de granulations qui s'agrandissent peu à peu et finissent par former de véritables sillons. Des piqûres se manifestent aussi dans la zone d'oscillation du niveau de l'eau. On voit , d'après les renseignements recueillis, que les tôles inférieures et surtout celles du coup de feu, sont celles qui sont susceptibles de se détériorer le plus rapidement; leur durée dépend de la qualité des matières employées, de l'allure du four, de la direction relative des 20 Avaries intérieures.
flammes à leur arrivée, des circonstances de l'alimentation, de la section des carneaux, enfin du soin apporté ô la surveillance et à l'entretien. Il en est qui ont dû être changées au bout de 3 mois, d'autres qui ne l'ont été qu'au bout dci 5 à 20 ans. Dans les usines bien organisées leur durée moyenne varie depuis 2 et 5 ans jusqu'à 8 ou io ans.
Les réparations se font, en général, à l'aide de pièces rapportées, mais, souvent aussi, on procède par changement de feuilles entières où par fraction importante de feuille.
Service de l'alimentation, de la -surveillance et dei' enQuand les chaudières sont en tretien 'des chaudières. certain nombre, le service de l'alimentation est distinct de celui de la conduite des machines -: il est confié à des ouvriers spéciaux, dits alimenteurs. Chaque alimenteur surveille jusqu'à 16 et 20 chaudières, quand la disposition de l'usine est favorable. Ces ,ouvriers fonctionnent: sousAes ordres d'un chef alimenteur. En ce qui concerne l'entretien , les chaudières seraient
soumises à des visites et ô: des nettoyages périodiques. Ces nettoyages consisteraient, à l'extérieur, dans le ramonage
complet des parois ; à l'intérieur, dans l'enlèvement des