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CHAUDIÈRES VERTICALES
CHAUFFÉES PAR LES FLAMMES PERDUES,
dépôts, soit par des vidanges partielles sous pression et par des lavages complets après vidange totale, soit par un piquage à l'aide d'instruments appropriés quand le tartre est trop adhérent. La fréquence de ces opérations
pratiquée dans les usines où en raison du petit nombre des appareils, la conduite et l'entretien sont confiés au mécanicien, il y a tous les intermédiaires.
varierait suivant les circonstances qui sont à, l'appréciation
II.
du service technique des usines. D'après les renseignements fournis, les ramonages sont le plus souvent heb-
État résumé des explosions de chaudières verticales chauffées par les flammes perdues des fours métallurgiques.
domadaires; mais quelquefois leurs intervalles vont jusqu'à un mois et exceptionnellement trois mois.
Les extractions ou vidanges partielles se font, Suivant les besoins, tantôt plusieurs fois par jour, tantôt une fois par semaine. On procède aux lavages complets tous les quinze jours ou tous les mois. Enfin, les piquages auraient généralement lieu tous les mois ou toutes les six semaines; cependant, dans quelques usines, ils ne se feraient que semestriellement ou même une fois par an, à raison, soit
Toutes les explosions signalées à l'administration figurent dans le tableau suivant DATE
ÉTABLISSEMENT
NATURE
OÙ
du
a eu lieu
four
l'explosion.
alimentant.
de
l'elplosion,
DATE
à
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la mise activité.
CIRCONSTANCES
et causes probables de
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des
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12
Voir fig. 17, Pl. Il.
12
9
Voir fig.18.
.
l'accident. C-1
de la pureté dei eaux, soit surtout de la fréquence des extractions et des lavages.
Les ouvriers chargés de l'entretien doivent porter leur attention sur l'état des tôles : ils procèdent par frappage au marteau, et si cette opération leur a révélé quelque partie suspecte, ils en sondent l'épaisseur. Le chaudronnier est appelé quand la solidité paraît en cause. En général on procède au changement de la partie avariée par petites pièces rapportées. Dans les établissements les plus importants, tout ce qui
concerne les chaudières ressortit à un ingénieur spécial, qui est responsable du service de leur surveillance et de leur entretien. On mentionne sur un registre les faits qui intéressent chaque chaudière, notamment les visites faites, les avaries constatées et les réparations subies. Quelquefois
12 février 1865.
Usine du Creusot (Saône-et-
Déchirure annulaire et projection du fond supérieur en
1)
»
fonte, pendant la mise en pres-
Loire).
sion. -- La déchirure a été attribuée au froid extérieur très-
intense ( 1) qui coïncidait avec la mise en pression. 20 octobre Forges 1868. phy.
d'Im - Deux
fours
1864.
à fondre la fonte grise pour l'ap pareil Bes-
visée en deux tronçons, sui-
semer,
19 juillet 1873.
Forges de St- Quatre fours
Bernard, près à puddler, Clairvaux (Au-
be).
Mauvarse conduite de l'ailmentation. Le niveau de l'eau s'est abaissé au-dessous du sommet des carneaux : la tôle a rougi. La chaudière s'est divant une ligne de rivets transversale, à 8-,5o au-dessus du fond inférieur. Cette ligne de rivets avait été refaite quelques mois auparavant.
1862.
Amincissement extrême de la
tôle, surtout aux rivures, par suite de corrosions résultant de fuites dans une région réparée
en 1871 et recouverte par les cloisons en briques séparatives des carneaux. Une feuille de
l'alimentation donne aussi lieu à des inscriptions sur un
la première virole a été détachée et projetée. La chaudière s'est en outre divisée en deux tronçons, à la naissance de la
carnet spécial qui est examiné tous les jours par le chef de service.
troisième virole.
Entre cette organisation très-complète et celle qui est TOM E XIV , 1878.
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