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ACTION DES MATIÈRES GRASSES
SUR LES GÉNÉRATEURS A VAPEUR.
nombre de sucreries, et spécialement aux générateurs tubulaires et semi-tubulaires. Ils se manifestaient; dans les générateurs tubulaires, par des cassures aux clouures du foyer intérieur et par la rupture des entretoises ; et aux semitubulaires :par des ruptures à la plaque de coup de feu suivant la première clouure circulaire. C'est à la poudre calcograisseuse seule que l'on a attribué ces accidents ; car l'on remarqua que, du jour où la formation de cette poudre fut empêchée, les avaries cessèrent de
Si cet équilibre vient à être rompu, soit par suite d'un excès de chaleur fourni par le foyer, soit par suite d'une diminution dans le pouvoir calorifique absorbant du liquide à vaporiser, il en résulte nécessairement une accumulation de chaleur dans les parois du générateur, se traduisant par une élévation considérable de leur température. Ce surchauffage se manifestera plus spécialement aux parties du générateur directement soumises à l'influence du foyer (surface de chauffe directe), aux plaques de coup de feu dans les générateurs à bouilleurs ét semi-tubulaires, aux plaques tubulaires et ciels de foyers dans les générateurs tubulaires, etc., et aura pour effet de produire des dilata-
se produire. Cette poudre ne se mouillant pas, disait-on, les parois du générateur se trouvent :isolées du liquide rafraîchissant, se surchauffent, et les avaries s'ensuivent. Telle est l'explication, encore aujourd'hui adoptée, que l'on donnait de ces phénomènes.
Le surchauffage des tôles n'est pas douteux, la nature des avaries l'indique, comme aussi la présence de matières carbonisées dans les dépôts; mais, à mon avis, cette explication est erronée, car la poudre n'adhère pas aux parois
du générateur, et, de plus, elle est mouillée par l'eau à -chaud. Comment expliquerait-on, d'ailleurs, à l'aide de cette théorie, l'absence d'avaries que j'ai pu constater dans nombre de générateurs, soit à bouilleurs, soit senii-tubulaires, ali-
mentés de la même manière que d'autres semblables, qui, eux, avaient subi des avaries? C'est la propriété émulsionnante de la poudre calcograisseuse, dont on ne tient pas compte, qu'il faut faire intervenir ici ; et l'explication des phénomènes peut s'en déduire facilement.
Je remarque tout d'abord que, pour qu'un générateur fonctionne normalement, il est nécessaire, en premier lieu,
que la quantité de chaleur fournie par le foyer, dans un temps donné, ne dépasse pas la quantité de chaleur que les parois du générateur peuvent transmettre au liquide à vaporiser dans ce même temps, et, en second lieu, que la chaleur qui traverse ces parois soit elle-même intégrale-, ment absorbée.par le liquide.
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tions anormales. L'arrêt de la chaudière survient-il, .ou même le feu diminue-t-il d'intensité, les parties surchauffées se refroidissent les premières (*) et il en résulte alors, pendant la marche industrielle de la chaudière, une série de dilatations et de contractions intenses qui modifient à la longue la constitution moléculaire du métal, fatiguent les clou.ures et finissent par amener des fuites aux rivets, ou même des cassures de la tôle aux points les plus faibles.
Or, à mon avis, l'équilibre qui caractérise la marche
normale d'un générateur se trouve rompu, quand la poudre calcograisseuse émulsionnante vient à se former ; car le méconsélange de vapeur et d'eau qui constitue l'émulsion, pouvoir quence de la présence de cette poudre, possède un ("); le moindre que celui de l'eau calorifique absorbant dans (*) Ce refroidissement est souvent très-brusque lorsque, règles a été la pratique de certaines l'installation dugénérateur, négligée. calories, (*") L'eau pouvant absorber dans un temps donné 1,00. Goo. Le médans le même temps, que la vapeur n'en peut absorber, absorbant lange de vapeur et d'eau a donc un pouvoir calorifique chiffres celui de la vapeur. ces compris entre celui de l'eau et de M. Williams sur la combustion des
sont extraits de l'ouvrage charbons.