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SYSTÈME ATMOSPHÉRIQUE D'EXTRACTION
Taquets. - Le but des taquets est d'assurer l'exécution de chaque manuvre aux Recettes pour entrer les chariots dans les cages et les en sortir. Chaque Recette comprend un double jeu de chacun trois taquets que l'on avance dans le tube et que l'on en retire comme on le veut au moyen de leviers et bielles ou tringles de commande (Pl. V et VII). Ces taquets, pris de haut en bas, sont marqués à chaque série par les n" 1, 2 et 5. C'est avec les n" i que se fait la manuvre des chariots 1, 4 et 7 ; avec les n" 2 celle des chariots 2, 5 et 8, et avec les n" 3 celle des chariots 5, 6 et 9. Les taquets du haut,
dits taquets de retenue, arrêtent le train dans le mou-
vement ascensionnel ; ceux du bas, dits taquets d'appui, le retiennent dans son mouvement descendant.
Le train est renfermé avec le piston durant les manuvres, entre le double jeu de taquets, et, pour donner successivement les chariots à chaque plancher, il est soulevé et abaissé à volonté par le simple fonctionnement de
robinets et de tuyaux au moyen desquels on le met en équilibre pour le faire monter ou ..descendre, en faisant agir l'air comme la vapeur. Registres. - Les registres ordinaires se trouvent sur les voies de prise ou d'échappement d'air. Établis verticalement, ils sont soulevés et tenus en équilibre par un contrepoids qui disparait, soit sous l'action des mécaniciens, soit par le mouvement de touches commandées par le train atmosphérique et deviennent libres et ferment en
retombant les ouvertures auparavant ouvertes (Pl. VII, fig. 4)
C'est ainsi qu'il y a dans le système le registre de la ligne d'aspiration d'air de la machine pneumatique et les registres d'admission et d'échappement d'air des boîtes
à clapets. Clapets. --- Les clapets sont de deux sortes, les uns servant à admettre l'air sous le piston pendant l'ascension du
POUR L'EXPLOITATION DES MINES A TOUTE PROFONDEUR.
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train, les autres à le faire échapper à la descente. Logés dans des boîtes qui portent leur nom, ils fonctionnent pour l'admission du dehors au dedans du tube et pour l'échappement en sens contraire. Chaque clapet est accompagné d'un registre qui, en fermant le tube d'une manière complète, permet de faire les manuvres par les robinets et tuyaux dits d'équilibre. Robinets et tuyaux de manuvres et d'équilibre. - Ces appareils se distinguent en deux sortes, ceux de l'orifice et ceux du fond du puits. A l'orifice, il y a : 1° en haut de la recette, deux robinets o et y qui communiquent, l'un avec la ligne de prise
d'air de la machine pneumatique, l'autre avec l'atmosphère; 2° en bas de la recette, un robinet n qui communique avec l'extérieur.
Lorsque le train, entré pour ainsi dire en gare, est dans la Recette et que le registre de sûreté est fermé, on le fait monter d'un taquet à un autre, en ouvrant le robinet de la ligne d'aspiration de la machine pneumatique, en tenant
fermé le robinet o et ouvert le robinet n. Pour le faire descendre, on ferme le robinet g de la machine pneumatique, on ouvre le robinet o qui fait admettre l'air sur le piston et on lâche l'air par le robinet inférieur n après l'avoir laissé comprimer par le train qui est ainsi manuvré avec toute facilité (Pl. V, fig. à 5). Au fond du puits, les appareils comprennent un tuyau, dit tuyau d'équilibre, qui va de la partie inférieure du tube 1
à la limite de course des manuvres. Ce tuyau, qui porte an T au niveau de la Recette, est muni de deux robinets s
et r posés l'un au-dessus du T, l'autre sur le T. En temps ordinaire, ces deux robinets sont fermés. S'agit-il de
manuvrer le train dans la recette, après avoir fermé préalablement les boîtes à clapets G, on opère de la manière suivante. La machine pneumatique fonctionnant pour