Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 162]

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SYSTÈME ATMOSPIIÉRIQUE D'EXTRACTION

POUR L'EXPLOITATION DES MINES A TOUTE PROFONDEUR. 299

élever le train, on ouvre le robinet r et on tient fermé le robinet S. L'air arrive sous le piston par le robinet r et le train est soulevé. Pour le faire descendre, on ouvre le robinet S, on ferme le robinet r, l'air du dessous du piston est appelé en dessus à la faveur de la différence de pression et le train descend en vertu de son poids. On mène ainsi le train d'un taquet à un autre, en l'appuyant sur les taquets inférieurs et en le retenant par les taquets

haut avec la machine pneumatique, et en bas avec le tuyau d'échappement. La touche consiste en une tige qui joue dans un presseétoupe appliqué au tube, et qui a son extrémité à bouton dans ce dernier, et l'extrémité opposée au dehors où elle commande un levier. Maintenue le bouton à l'intérieur du tube, par un ressort I, la tige s'efface au passage des pistons du train', agit par suite sur le levier, et par là sur les pièces qui s'y rattachent. Elle fait ainsi jouer une sonnerie ou un décliquetage (Pl. VII, fig. 4). Barométres. - Les touches ne sont pas les seuls instru-

supérieurs. Pour le faire partir définitivement, il n'y a qu'a laisser ouverts les taquets de retenue et les orifices d'admission d'air. Tuyau d'échappement. - Le tuyau d'échappement E va de la partie inférieure du tube à son sommet. Il communique au bas avec le tube par la boîte à clapet d'échappe-

ment d'air, par le haut avec l'extérieur, au moyen d'une vanne qui se ferme à volonté. Son diamètre est de om,5o. Il est construit en tôle de 5 millimètres, et composé d'une série de tronçons à cornières assemblées les unes aux autres par 16 boulons. Les joints des cornières sont en chanvre.

Le tuyau d'échappement sert à écouler dans l'atmosphère, pendant la descente des trains, l'air de la mine introduit dans le tube pendant leur ascension. La vanne qui existe à son extrémité permet au mécanicien de l'extérieur d'arrêter le train en la fermant, soit pour prévenir

une faute du mécanicien du bas, soit pour modérer sa vitesse en cas d'entrée accidentelle d'air trop considérable (Pl. VIII, fig. 1). Touches à bouton à ressort. - Des touches à bouton à ressort sont placées dans la partie haute et dans la partie basse du tube. Elles servent les unes à indiquer aux mé-

caniciens le passage et l'arrivée du train au moyen de sonnettes qu'elles commandent ; les autres à faire fermer les registres d'aspiration d'air ou d'échappement pour arrêter le train en supprimant la communication du tube en

ments qui indiquent la position du train dans le tube, et son arrivée aux Recettes. Les baromètres à mercure et à cadran sont employés à cet usage, qu'ils remplissent de la façon la plus sûre, la plus simple et la plus satisfaisante, en même temps qu'ils font connaître la pression de marche des trains.

Les baromètres sont classés en baromètres de Recettes et baromètres de centaines. Les premiers ont leur point d'application au sommet et au bas des recettes : les seconds

sont appliqués de 100 en ioo mètres sur la hauteur du tube. Tous sont ramenés d'ailleurs sous les yeux des mécaniciens avec désignation de leur rang et de leur poste au moyen de tuyaux de plomb. Par la pression plus petite

ou égale à l'unité qu'ils indiquent, ils font voir, par un simple coup d'oeil, si le train est au-dessous ou au-dessus de leur point d'application. On suit ainsi de loo en ioo mètres le parcours du train, et on connaît d'une façon positive son arrivée aux Recettes.

Chronomètres et tableaux indicateurs. - Des chronomètres à secondes sont établies aux Recettes avec des tableaux qui font connaître le temps nécessaire aux trains pour parcourir leur trajet soit en descendant en fonction de leur poids et des orifices d'admission et d'échappement d'air, soit en montant avec telle ou telle vitesse résultant