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GISEMENTS DE MERCURE
rés, à partir de la base méridionale de la
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pliant cette surface par une hauteur moyenne de io mètres,
et défalquant du volume ainsi obtenu un tiers pour les blocs stériles, on arrive à 576.000 mètres cubes cinabrifères,
représentant environ 662.400 tonnes de minerai. Une cinquantaine de prises d'essai ( chacune portant sur plu-sieurs centaines de kilog.), ont été faites en divers points,
DE CALIFORNIE.
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cinabrifère de Sulphur Bank constitue une énorme réserve, dont l'étendue n'est pas exactement connue, où l'on peut puiser à volonté, pendant plusieurs années encore, et qui
assure une exploitation fructueuse, quelques soient les cours ; mais la réserve enlevée, il n'y aura sans doute plus de mine.
soit sur les parois des excavations ou à la surface, soit dans les tas de minerais abattus : les teneurs en mercure des minerais en place ont varié entre 6,12 et 0,25 p. 100; celles des minerais en tas entre 11,26 et o,55 p. too. Les conclusions du rapport sont que le minerai contient en moyenne 1,75 p. Dao de mercure et le gisement entier, avec les blocs stériles, 1,15 p. 100. A la même époque, M. M. C. Vincent estimait à 1 p. 100 la teneur moyenne en mercure du gisement entier, consi-
déré entre les mêmes limites. Il faut remarquer que tout ce minerai est en vue, meuble et très-facile à abattre, menu et ne demandant qu'un criblage sommaire sur place. L'exploitation consiste en une simple opération de tranchées à ciel ouvert ; le développement des travaux n'est qu'une question d'hommes pour abattre et transporter, et de fours pour traiter ; les deux tiers des quantités abattues sont utilisables (*). La colline (*) L'exploitation à ciel ouvert du Sulphur Bank contraste par sa simplicité avec les exploitations souterraines de New Almaden
et autres mines de mercure de Californie. Le prix de revient du minerai aux fours, y compris les frais de séchage et d'emmagasinement (on approvisionne l'usine en minerais pour la saison des pluies et des neiges, pendant laquelle le travail est presque inter-
rompu à la mine), varierait entre 375 et 5 francs seulement. En 1876, la mine occupait 125 chinois, à 6`,50 par jour et un chef blanc à 520 francs par mois.
Lors de notre visite à Sulphur Bank, une partie des minerais était concentrée avant traitement. L'atelier de préparation mécanique, bien conçu en lui-même et installé par MM. Adams et Carter, employait le Frue Vanning Concentrator, nouvel et juté-
III.
NEW ALMADEN.
EXPLOITATION.
Les gîtes de New Almaden sont exploités d'après une méthode en travers assez grossière, que nous avons esquissée plus haut (*). Aucun triage n'a lieu au fond ; tous les minerais abattus sont extraits tels quels à la surface on ne remblaie nulle part ; on boise les chambres à miressaut appareil déjà décrit par nous, dans les Annales des mines (tome XIII, page 1711; Notice sur les Tellurures d'or et d'argent du comté de Boulder, Colorado). Mais qu'on juge de l'opération au point de vue des intérêts de la compagnie minière. On envoyait à la concentration un minerai à gangue quartzeuse (opale), prove-
nant d'une région spéciale de la mine, et tenant environ 1,5
p. ion de mercure, c'est-à-dire autant, sinon plus, que la moyenne des minerais de Sulphur Bank. Les produits résultant de la concentration, étaient : les riches, tenant en moyenne 56 p. Ion de mercure, et les stériles, les slimes riches, tenant de 6 à 10 p. 100, et les slimes pauvres. Les riches, renfermant environ 64 p. 100 du mercure primitif, et les slimes riches 8 p. ion, étaient traités ensemble au mouille. Les stériles, emportant environ 18 p. ion du mercure primitif, et les slimes pauvres 10 p. ion, étaient rejetés : soit 2 8 p. 100 de perte totale. Le prix de la préparation mécanique était de iu francs par tonne de minerai brut. A. cette perte, comparable déjà à la perte au traitement métallurgique, et
à ce prix, environ triple des frais de traitement d'un minerai semblable dans las fours modernes, s'ajoutent la perte et les frais du traitement ultérieur de la partie concentrée.
- ) Voir page lias.