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ÉTUDE DES RÉGULATEURS.
moteur est à peu près proportionnelle à dl, quelle que soit la position du manchon. Dans les régulateurs à valve, les choses se passent tout
autrement. On peut admettre, que les déplacements du manchon causent des variations proportionnelles de la surface laissée par la valve au passage de la vapeur; on peut vérifier que cette hypothèse est très-près de la vérité lorsque les positions extrêmes de la valve correspondent aux angles de 500 et de 600 avec l'axe du tuyau, que nous avons déjà fixés. Soit s la surface laissée libre au passage de la vapeur ; ainsi, un déplacement dl du manchon,cause .une variation à peu près proportionnelle ds. Mais, les variations de s sont très-loin de causer des variations proportionnelles du travail moteur, et c'est là une distinction capitale entre les valves et les organes qui permettent de régler l'admission. En effet : la perte de charge causée par la valve est à peu près proportionnelle .à minution qu'elle produit dans le travail moteur par coup de piston ; d'autre part, la perte de charge de la vapeur est proportionnelle au carré de sa vitesse ; elle est très-grande quand la valve est près de sa fermeture, puis elle décroît très-vite.; il est facile de voir qu'elle est négligeable lorsque la section est assez grande pour que la vapeur ne dépasse
pas une vitesse de 5o à
100
mètres ; si l'on continue à
augmenter la section s, le travail moteur ne subit plus aucune augmentation. Une première conclusion à tirer, c'est qu'il suffit de donner, au maximum de cette section, une valeur S, telle que la vapeur n'y dépasse jamais une valeur de 5o à 100 mètres. Mais, on voit de plus que les variations ds de la section libre sont
bien loin de causer des variations proportionnelles, dT, du travail moteur. Pour une même valeur de ds, la valeur de dT est très-grande si la valve est près de sa position de fermeture, et devient négligeable dès que s a atteint la valeur S; mais nous avons vu que ds est à peu près proportionnelle
RÉGULATEURS DE VITESSE.
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au déplacement correspondant dl du manchon. Il en résulte qu'un même déplacement accidentel dl du manchon, causé par une oscillation quelconque, déterminera une perturbation dT du travail moteur, qui sera très-grande si la valve est dans le voisinage de sa fermeture, et négligeable si la section libre est égale ou supérieure à S. On voit de suite que, pour un même déplacement du man. chou, la.valeur de dT est d'autant plus faible que l'ouverture maxima S est elle-même plus faible. 11 y a donc tout avantage, pour éviter les oscillations, à donner la plus petite va-. leur à l'ouverture maxima de la valve. On doit lui donner
cependant une valeur assez grande pour que la perte de Charge causée par l'étranglement soit négligeable lorsque la 'Valve est ouverte ; si cette perte de charge était trop grande,
on s'exposerait à augmenter la dépense du combustible. C'est absolument le même calcul que celui des lumières d'admission dans les cylindres à vapeur ; on se rappellera donc cette règle pratique, que la surface laissée au passage de la vapeur, lorsque la valve est ouverte, doit être égale à la surface découverte d'une lumière d'admission du r
cylindre à vapeur, au moment où le tiroir la découvre le plus. On pourrait relier le manchon à la valve par un système
de leviers combinés de telle façon que ds varie suivant la serait une conloi inverse de la variation trie(2àT-*' alors c(-; stante dans les limites de la course du manchon. La fig. ai XII) représente une solution approchée du problème. Le "
manchon M est relié par une fourchette à un levier coudé IVIAB qui agit sur une bielle BC; cette bielle actionne un levier CD calé sur la valve. La valve étant ouverte, le système occupe
la position MiAB,C,D. Si elle est fermée, le système prend la position M,AB,C,D. Ainsi, pour un même déplacement du manchon, la valve se déplace beaucoup si elle est presque ouverte, et très-peu si elle est presque fermée. Cette dispo-