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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.
RÉGULATEURS DE VITESSE.
siste (Pl. XI, fig. 14) : on remplace le vide par de l'air
les palettes dans le mouvement de rotation. Ce tambour est fixé à un axe D sur lequel est calée une poulie E sur laquelle s'enroule une chaîne portant un poids P. Le poids empêche le tambour d'être entraîné dans le mouvement de rotation de la roue à palettes B. Le mouvement de rotation de l'axe D fait mouvoir une valve, une soupape équilibrée ou un organe d'obturation quelconque. Un tel système constitue un régulateur de vitesse isochrone. Une modification trèssimple a permis à l'inventeur de donner à l'appareil toute la stabilité désirable. La poulie E, au lieu d'être circulaire, a la forme d'une spirale, de sorte que le moment du poids augmente à mesure qu'il s'élève. L'appareil devient alors un régulateur à maximum et minimum. Soient mi et m, les moments du poids correspondant aux
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comprimé qu'on envoie sous le piston : l'air comprimé est envoyé par un ventilateur A ou par un système de plusieurs petits corps de pompe pour régulariser le Mou-
vement. On fait équilibre à la pression de l'air par un poids, puis on enroule autour de la tige 'du piston un ressort à spirale qui est dans l'état naturel lorsque le man-
chon est en bas de sa course, et légèrement comprimé lorsqu'il est en haut. Soit P le poids et p la compression du ressort lorsque le manchon est en haut de sa course. Avec cette addition, l'appareil devient un régulateur à maximum et minimum, car il y a une position d'équilibre du manchon pour chaque valeur de la vitesse de la machine. On réglera la vitesse de régime de la machine en réglant, par tâtonnement, l'ouverture du robinet de sortie de l'air. On réglera l'écart relatif de vitesse du régulateur en ayant à sa disposition plusieurs ressorts de moins en moins raides et qu'on essayera successivement. On réduira ainsi cet écart à la valeur la plus faible que puisse comporter le volant de la machine. On donnera au piston une section suffisante pour que la perturbation relative de vitesse due aux frottements de l'organe de réglage soit notablement plus faible que l'écart relatif de vitesse qu'on désire obtenir. Nous allons donner la descripS 55. Régulateur Allen.
tion d'un nouveau régulateur qui a été très-remarqué
positions extrêmes de l'organe d'obturation. Dans un tel appareil, la pression des palettes est proportionnelle au carré de leur vitesse de rotation ; soit co la vitesse angulaire des palettes ; cherchons la valeur de l'écart relatif de vitesse du régulateur en fonction de ni, et m,,; on a
et rnJLl,
K
d'où
= K.(w2
(ce,
7n
Ct) -
1
2
---
2
l'exposition de Philadelphie; c'est sans contredit celui qui est le plus puissant sous le plus petit volume ; voici en quoi il consiste : il se compose d'un arbre A (Pl. XI, fig. 15) qui tourne avec une vitesse proportionnelle à celle du volant;
1M K
2s2"
en appelant
6)1+ w' la vitesse de régime ; mais IP 2
est compris entre
w2
1 2K K et
w2
valeur de l'écart de vitesse
cet arbre est relié au volant par une courroie et une poulie H, de façon à tourner notablement plus vite. Sur çet arbre est calée une roue à palettes B qui barbote dans un tambour G à moitié rempli d'huile ; il est hérissé de chicanes sur sa sur-
wi)(to,
ou bien
K (w2+
à
face intérieure pour empêcher l'huile d'être entraînée par
515
m et m2 2M,
,
ou bien entre
CO
2
2Q
soit environ égale à.
111
et
donc la
est comprise entre
--- et ni,,'
Evaluons à présent la perturbation relative de vitesse -