Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 271]

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ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.

,

RÉGULATEURS DE VITESSE.

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due à une résistance passive dont le moment soit égal à dm =--

On a

I

1

dm

2VK

\,/m

d'où dto

Ou (1)

-2 X

RÉGULATEURS A VALVE OU A DÉTENTE POUR LES MACHINES A VAPEUR.

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On peut obtenir une valeur considérable de m , soit en donnant aux palettes une grande dimension, soit en les faisant tourner très-vite. Nous avons vu qu'on peut faire varier à volonté la vitesse -

de régime en modifiant le poids P. Comme la spirale ne change pas de forme, le rapport

Comparaison des divers genres de régulateurs.

m

, et par suite

(m, 2

)

l'écart relatif de vitesse ne sont en rien modifiés par le changement du poids P. Si l'on a à sa disposition plusieurs poulies en spirales se rapprochant de plus en plus de la forme circulaire, on pourra faire varier l'écart de vitesse sans modifier la vitesse de régime.

Ce régulateur possède donc toutes les qualités que nous avons rencontrées dans le régulateur à boules le plus par-

fait, celui de Watt ou de Porter muni d'un contre-poids mobile de Foucault (voir S 24). De plus il peut être doué, sous un petit volume, d'une puissance considérable. Nous avons eu l'occasion de voir fonctionner le régulateur d'Allen dans plusieurs ateliers de métallurgie, où il donne d'excellents résultats. Il a un inconvénient ; l'huile s'épaissit et modifie un peu la vitesse de régime ; on la rétablit en modifiant le poids.

Nous avons vu que c'est à tort qu'on a reproché S 34. au régulateur de Watt de n'être pas isochrone. On a beaucoup reproché à la valve d'être une cause d'augmentation notable de la dépense de charbon ; aussi a-t-on cherché depuis longtemps à faire agir les régulateurs sur la détente. On a dû renoncer aux régulateurs à embrayages ; nous n'a-

vons rencontré que deux types de régulateurs tout à fait modernes, qui soient capables d'exercer directement des efforfs vraiment considérables ; ce sont celui de MM. Winsdor et celui (l'Allen. Avant de faire un régulateur approprié à tous

les systèmes de détente, on a réussi à imaginer des détentes appropriées aux régulateurs connus. C'est à M. Farcot qu'on doit la première idée d'une détente très-douce à manoeuvrer, sa distribution à cames, qui forme une invention tout à fait distincte de son système de régulateur à tiges croisées. Dans ces dernières années, on a vu apparaître les distributions de Sulzer,. de Corliss, (Vines et une multitude de systèmes de détente par entraînement ou déclanchement. Ces distributions jouissent d'une grande vogue, mais on ne saurait nier qu'elles donnent lieu à une. assez grande complication. Il y a donc lieu de se .demander si les régulateurs à valve sont réellement une cause d'augmentation de la dépense de charbon. Au premier abord on se prononce pour l'affirmative, parce que l'utilisation de la vapeur est d'autant meilleure que sa température à l'admission est plus élevée. Si l'on examine

la question de plus près, on s'aperçoit que les condensations de vapeur, pendant l'admission, sont une des pertes