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RÉGULATEURS DE PRESSION ET DE DÉBIT.
ÉTUDE COMPARÉE DES RÉGULATEURS.
mensions et cherchent, au contraire, à dissimuler le régulateur, dans la crainte de déparer la machine ; il en résulte que la régularité de la marche s'en ressent beaucoup.
Si l'on a soin de disposer le bâti de la machine pour qu'il offre un support élégant au régulateur, l' oeil ne saurait
être choqué de l'importance de cet appareil ; il est tout naturel, au contraire, que la machine soit dominée par le régulateur qui est, en quelque sorte, l'âme du moteur.
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A l'entrée du réservoir, on a placé un petit obturateur conique E parfaitement équilibré, par un moyen quelconque; en d'autres termes, la valeur de la pression P ne doit influer en rien sur sa position. Ce bouchon conique est mis en relation par une tige avec un piston M qui peut se mouvoir dans un cylindre D. La partie inférieure du piston est soumise à la pression p; la partie supérieure est supposée en relation avec le milieu où règne la pression TC; en outre, on charge d'un poids Q le piston. On voit de suite que l'appareil con sti tue un régulateur de l'excès de pression p
q.
En graduant le poids Q, on pourra faire varier la valeur de q. Mais un tel appareil serait en équilibre indifférent
DEUXIÈME PARTIE. RÉGULATEURS DE PRESSION ET DE DÉBIT DES FLUIDES.
Régulateurs de pression des gaz à haute pression. PRINCIPE DE CES APPAREILS.
S 4e.
On peut établir des régulateurs de toutes sortes,
en suivant pas à pas la marche que nous avons indiquée pour les régulateurs de vitesse ; parlons d'abord des appareils Servant à régler la pression ou le débit des gaz. Supposons qu'un gaz quelconque pénètre dans un réservoir A (Pl. XII, fig. 22), par un tuyau B; il en sort par un orifice C pour s'écouler dans l'atmosphère ou bien dans un milieu où règne une pression que nous désignerons par 7C. Soit P la pression du milieu d'où vient le gaz et p la pression de régime qu'on désire obtenir dans le réservoir A; nous supposerons le réservoir A assez grand pour que la vitesse des courants gazeux y soit négligeable. Proposons-nous de régler l'excès de pression p - 7C, quelles que soient les variations des pressions P et IT; posons p = g.
comme les régulateurs de vitesse isochrones ; nous verrons plus loin qu'il serait sujet à des oscillations continuelles de l'obturateur.
Une légère modification peut supprimer cet inconvénient. Il suffit de placer autour de la tige du piston M un petit ressort en spirale qui soit à l'état nà,turel lorsque le bouchon conique est ouvert, et qui soit soumis à une compression T lorsque le bouchon est fermé; dans ces conditions, l'appareil devient stable ; en d'autres termes, il y a une position d'équilibre du bouchon conique pour chaque
valeur de l'excès de pression q; désignons par q, et q, les valeurs de l'excès de pression correspondant aux positions extrêmes du bouchon. Nous aurons un régulateur. à maximum et minimum dont l'écart relatif de pression q2.._
est égal, à très-peu près,
T
2 / Il est facile de s'assurer que l'équilibre de l'appareil mobile est stable ; si le cône du bouchon était renversé, on aurait un appareil instable analogue au régulateur de Farcot pris dans certaines conditions (voir 5 10. Un tel appareil remplit donc les conditions que nous avons préconisées pour les régulateurs de vitesse.