Annales des Mines (1878, série 7, volume 14) [Image 278]

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ÉTUDE COMPARÉE DÉS RÉGULATEURS.

RÉGULATEURS DE PRESSION ET DE DÉBIT.

façon la poussée de l'eau n'a aucune influence sur l'équilibre

contre-poids. Avec cette disposition, l'eau de la cuve, en s'évaporant, modifiait la pression de régime ; en outre, l'obturateur se composant d'un gros bouchon conique non équilibré, était sensible à l'influence de la pression qui s'exerçait par-dessous. On a cherché à remplacer le bouchon conique par divers systèmes de soupapes équilibrées; nous citerons, en outre, les obturateurs de MM. Fergusson, Parkinson et le double cône dû à M. Brunt, qui est employé dans les régulateurs d'émission de la Compagnie du gaz de Paris.

du système, quelle que soit sa hauteur, à condition que le !Vu soit horizontal; il pèse le même poids, que la cloche et lui fait équilibre lorsque la pression sous la cloche est égale à la pression atmosphérique et que le fléau est horizontal. En chargeant la cloche d'un poids P, l'équilibre n'existera que s'il s'établit sous la cloche une pression un peu plus élevée que la pression atmosphérique. On voit de suite que cet appareil est un véritable régulateur de pression c'est un régulateur à maximum et minimum, car lorsque la cloche s'enfonce en inclinant le fléau, la poussée de l'eau devient plus grande sous le métal de la cloche que sous le

contre-poids E. Soit g l'excès de pression qu'on désire obtenir, il variera entre deux limites g, et g, correspondant

aux positions extrêmes du bouchon conique ; l'écart relatif

(g, ±

q,

dépend de l'épaisseur du métal de la cloche

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et de la course totale que peut prendre le bouchon conique.

On peut fixer à volonté la valeur de g en mettant sur la cloche un poids P convenable. Mais, d'autre part, on peut diminuer l'écart relatif du régulateur en élevant le centre de gravité du fléau de la. balance, ce qui peut être obtenu au moyen d'un poids mobile Q- se mouvant sur une tige filetée. Cette disposition, parfaitement satisfaisante pour 1e3 régulateurs de précision, est due à M. Wetiger ; la seule

modification qu'on pourrait désirer, c'est l'emploi d'une soupape équilibrée au lieu du bouchon conique, qui est sensible à la pression qui s'exerce en dessous. Les régulateurs à basse pression ont été imaS 43, ginés pour la distribution du gaz d'éclairage ; le premier de ces appareils a été construit par Clegg, ingénieur anglais. 11 était basé sur le principe de celui que nous venons de décrire ; seulement la cloche était suspendue h une poulie

au moyen d'un fil qui portait à son autre extrémité un

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On a cherché aussi, par divers procédés, à diminuer l'écart relatif de pression dû à l'immersion plus ou moins grande de la cuve. M. Legris y est arrivé par une combinaison de contre-poids ; M. Wenger a obtenu un régulateur à peu près indifférent par l'emploi d'une cloche conique;

M. Girond obtient des régulateurs tout à fait indifférents par une compensation d'un autre genre. Ces dispositions ont peu d'intérêt ; avec une cloche cylindrique on peut obtenir un écart très-faible de A et moins ; nous avons vu, en outre, comment on peut le faire varier jusqu'à zéro par l'emploi du contre-poids mobile (fig. 23). (*) Enfin, nous mentionnerons un autre genre de régulateurs de pression de gaz, ce sont les régulateurs secs ; la pression s'exerce sur une membrane très-flexible qui communique ses mouvements à une soupape. Les plus connus sont ceux de M. Hall et ceux de M. Tice ; ils sont beaucoup moins sensibles que les régulateurs à cloche bien disposés. APPLICATION A LA DISTRIBUTION DU GAZ D'ÉCLAIRAGE DANS LES VILLES.

5 44. - Les régulateurs de pression que nous venons (*) Le lecteur trouvera des détails intéressants sur les appareils à gaz dans un ouvrage de M. Giroud : La pression du gaz déclairage et les moyens de la régulariser. Paris, Giroud, 1867.