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CALCAIRE CARBONIFÈRE.
FILONS ris PtOMB PU DERBYSHIRE.
verticaux existant dès cette époque, les seuls qui soient bien étudiés sont les filons remplis antérieurement à l'intrusion. Les filons qui n'étaient pas encore remplis n'ont pu l'être plus tard s'ils se sont trouvés obstrués par le toadstone, et
DEUXIÈME PARTIE.
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ÉTUDE DES FILONS.
rentrent par suite dans la classe des failles stériles, mal étudiées. Observons d'ailleurs que dans un cas au moins,
dans celui de Kniveton, l'intrusion verticale paraît bien établie. Phillips signale lui-même l'existence de dykes basal-
Directions.
Les filons du Derbyshire n'occupent pas, dans le terrain carbonifère, la même position que les fractures stériles.
tiques recoupant le terrain houiller et même les formations oolithiques. Il conclut en disant que les éruptions se sont produites à plusieurs époques. C'est l'opinion que j'adopte, mais tandis que pour Phillips toutes les instrusions se sont faites verticalement, et les nappes horizontales sont toutes de vraies coulées, je pense, avec le Geological Survey, , que, dans le Derbyshire au moins, il y a eu des intrusions horizontales.
La fin de la période du calcaire carbonifère a été marquée par une convulsion dont on ne saurait guère préciser
la direction. Les failles nombreuses qui délimitent le plateau sur une grande partie de son contour, sans que les couches aient subi une inclinaison sensible, semblent indiquer que
ce plateau a été porté brusquement, par un mouvement d'ensemble à une hauteur plus ou moins grande qui a pu favoriser les intrusions latérales des roches éruptives.
La période houillère a été ensuite marquée, outre les éruptions de toadstones, par des actions mécaniques d' une grande importance qu'on peut rattacher aux systèmes du Forez et du N. de l'Angleterre (N-200. 5' 0 et N-6°. 29' 0 à Alston Moor) Ces deux systèmes, dont l'un a simplement renouvelé l'autre, ont imprimé dans la contrée la série d'ondulations qui s'étendent des ,deux côtés du plateau carbonifère, et forment le trait caractéristique de sa stratigraphie.
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Celles-ci sont toutes réparties avec une grande irrégularité sur le pourtour du plateau : elles ressemblent, comme complication, aux éclats produits dans une vitre par un choc de vitesse modérée, tandis que les filons, ouverts dans les parties où les couches ont à peine perdu leur horizontalité, sont susceptibles d'observations comparées. La carte du Geological Survey représente un très-grand nombre de filons, de longueur et de direction variables. Pour obtenir un résultat d'ensemble, j'ai rapporté toute les directions, suivant la méthode ordinaire, à une origine unique. Puis, afin de tenir compte, autant que possible, de l'importance de chaque
direction, ou si l'on veut, de son poids, j'ai porté sur chaque direction, à partir du centre, des longueurs égales à celles que donne la carte. Quand il y avait plusieurs filons parallèles, j'ai ajouté leurs longueurs. Dans les cas où j'observais un faisceau de filons presque exactement parallèles, j'augmentais en conséquence, au jugé, la longueur portée sur la direction moyenne. Le procédé le plus logique consisterait, dans ce dernier cas, à appliquer les règles de la composition des forces, mais il serait difficilement applicable. Ayant remarqué que les directions tracées sur la carte tendaient à varier avec les régions, j'ai commencé par diviser le calcaire carbonifère en trois zones E-0., comprenant des portions à peu près équivalentes. La première va