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CALCAIRE CARBONIFÈRE.
FILONS DE PLOMB DU DERBYSHIRE.
éruptives, l'allure et la direction des filons, semble ainsi correspondre à une transformation du remplissage qui commence seulement à apparaître clans les couches supé-
tees à l'époque de Farey étaient ouvertes, au moins en par-
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tie, dans le i" calcaire. Formation des filons.
rieures du Derbyshire.
Dans les mines du Flintshire, on ne trouve, d'après le mémoire de M. Moissenet (Annales des mines, 5 série, tome XI), que des minerais de plomb et de zinc. Les gangues dominantes sont la chaux carbonatée et l'argile jaune ; celle-ci abonde surtout dans les Cross-courses. Il y a là un ensemble de conditions qui se rapprochent plutôt de celles du Derbyshire que de celles d'Alston-Iloor. Néanmoins, les différences sont grandes : dans le Flintshire, les filons sont
moins inclinés, les systèmes anciens du Morbihan et du Finistère sont plus marqués. Les roches éruptives font défaut; le remplissage ne contient ni spath-fluor ni sulfate de baryte, la blende se rencontre en profondeur, etc. En terminant l'étude du remplissage, je crois devoir ajouter que Farey, en 1815, a publié une liste complète des mines du Derbyshire. Cette liste n'a plus aujourd'hui aucune valeur statistique, car le nombre de mines est tombé
de 27.7 à 155. Mais elle a encore un intérêt géologique, parce qu'elle mesure jusqu'à un certain point la richesse métallifère de chaque couche. C'est à ce titre que j'en donne ici le résumé Dans les schistes (millstone grit ou yoredale). Dans les schistes et le 1" calcaire Dans le 1" calcaire Dans le 1" et le ne calcaire Dans le ne calcaire Dans le 2' et le 5' calcaire Dans le 5' calcaire Dans le 5' et le 4e calcaire ....... Dans le 3' toadstone Dans le Lie calcaire Total
mines. 8
56 102 10 16
4 55 13 5
32
277
Il résulte de cette liste que 62 p. 100 des mines exploi-
Un certain nombre de géologues anglais, entre autres M. William Wallace, considèrent les filons de plomb comme
formés par des exsudations des roches encaissantes sous l'action des eaux et des autres agents atmosphériques. Déjà Farey, cherchant à expliquer la disparition des filons dans le toadstone, écrivait le passage suivant Puisque le toadstone et les veines argileuses interrompent complétement es filons et même la circulation des eaux, et que d'ailleurs les schistes et les couches supérieures recouvraient le tout, il semble difficile de concevoir une autre origine aux spaths et aux minerais métalliques qui enduisent ces grandes fissures que des infiltrations de nature spéciale venant des roches adjacentes, supposition qui se confirme par ce fait, bien connu des mineurs, que certains lits de calcaire sont plus favorables que d'autres à la richesse du filon, ce qui leur fait donner le nom de bearing measures ou de feeding ground. Les deux faces d'un même rider ou les parties correspondantes de deux filons voisins et parallèles sont rarement riches en même temps. >, Cette manière de voir, tout à fait contraire aux idées qui
sont admises aujourd'hui en France, ne me semble nullement nécessaire pour expliquer les interruptions de filons par les roches éruptives. Remarquons d'abord, avec de la Bêche, que certaines fissures ont fort bien pu se propager à travers le calcaire sans laisser d'empreinte dans le toadsIone. Il suffit pour cela que, clans un effort général de plissement, le calcaire se soit rompu tandis que le toadstone résistait en vertu d'une plus grande élasticité (Pl. II, fig. 7). Ces fissures, normales aux couches et discontinues, qui constituent les scrins proprement dits, ont pu se trouver ensuite enrichies par suite de l'ouverture de fissures poSté-