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- CALCAIRE CAREONIFÈRE.
rieures traversant toutes les couches dans une direction sensiblement verticale et formant les rakes, c'est-à-dire les véritables filons. Nous avons vu, d'autre part, que souvent les filons sont rejetés par les toadstones; rien n'empêche de croire que ce phénomène s'est produit après l'achèvement du remplissage. Quoi qu'il en soit, le point important, acquis dès à présent, c'est qu'il n'y a aucune difficulté théorique à coinprendre les filons interrompus: ou bien ils proviennent de fractures discontinues, remplies par communication avec des carneaux continus, ou bien ils figurent les tronçons d'un filon d'abord continu, qui a été divisé par les intrusions de
roches éruptives. Si l'on consulte la classification des remplissages donnée par Werner pour les filons de la Saxe, on trouve la description suivante : te quatrième dépôt est aussi composé de minerai «
FILONS DE PLOMB DU DERBYSHIRE.
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dans le Derbyshire, comme dans le Hartz, le remplissage de galène pauvre et: de baryte appartient à l'infralias. pendant la tendance marquée des filons du Derbyshire à devenir pyriteux dans les terrains les plus jeunes, établit par rapportà la Saxe et au Hartz, une différence tranchée. Ces parties pyriteuses semblent, en effet, comme les remplissages analogues d'Alston. Moor, , être postérieures à la galène pauvre, bien que, par leur composition, elle rap, pellent les sulfures anciens de Freyberg. Postérieurement à leur remplissage, les filons ont été. soumis à quelques actions secondaires. C'est ainsi qu'entre Snelstone et Norburg, une masse isolée de calcaire carbonifère fait saillie au milieu des marnes du Keuper,, et que l'on trouve mêlés à ces marnes des morceaux de galène, ou même de petits noyaux cuivreux. Nous avons déjà signalé les phénomènes d'oxydation produits. par les actions atmosphériques.
de plomb peu argentifère (1/4 à 3/4 d'once d'argent au
quintal). Outre le minerai de plomb, on trouve des pyrites radiées, et quelquefois une petite quantité de blende brune. La gangue consiste en sulfate de baryte, spath fluor, quartz en petite proportion, et rarement du spath calcaire. Les veines ont un pied à une toise de puissance, et se dirigent généralement de l'Est à l'Ouest. » Cette description s'applique aux filons du Derbyshire d'une façon presque complète. Néanmoins l'assimilation avec la Saxe ne peut être poussée bien loin, à cause de la différence des terrains encaissants. On trouverait, je pense, plus de points de comparaison dans le Hartz, qui renferme comme le Derbyshire de grandes masses calcaires, d'un âge peu différent. On sait que vers l'ouest de cette région, aux environs de Gruncl, les calcaires dévoniens supérieurs contiennent des émanations de baryte sulfatée, de galène pauvre et de fer carbonaté. Si l'on veut conclure de cette analogie à l'identité d'âge, on est conduit à admettre que
TROISIÈME PARTIE. EXPLOITATION ET MÉTALLURGIE.
Exploitation.
Les mines du Derbyshire, après avoir traversé une période.
relativement brillante, sont aujourd'hui en pleine décadence, par suite de l'appauvrissement des filons en profondeur, et aussi des frais chaque jour croissants occasionnés.
par l'épuisement. La rareté des failles stériles, et l'horizontalité ou même la concavité des couches empêchent l'as,
séchement naturel. Les anciens mineurs pratiquaient des. galeries d'écoulement qu'ils faisaient aboutir dans les thalwegs ou bien dans les cavernes naturelles, fréquentes surtout au milieu', des calcaires de la, deuxième et de la qua-