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100 TRANSMISSION ET DISTRIBUTION DES FORCES MOTRICES
R R,... R desservis par des branchements qui se détacheraient de la ligne principale aux points A1, A,... A, (fig. 23). On aura à chercher le travail du générateur, les
travaux utiles des n moteurs, les intensités dans les n branchements AiRi, AiR A,R,... A,_,R, et les intensités dans les n i segments A,A A,A,... A_,G de la ligne principale, en tout 5n inconnues ; et on disposera d'un nombre égal d'équations, savoir : une, analogue à (g) pour
le travail dépensé, n analogues à (i i) pour les travaux recueillis, n équations de continuité pour les n bifurcations A1, A,... A_ enfin n équations fournies par la loi de Kirchhoff pour les circuits GA,R,G , GA,R,G, GA,R,G... GA111G.
S'il existe des raisons pour que les intensités dans les branchements soient égales, ou soient entre elles dans de certains rapports, il y aura lieu de régler en conséquence les résistances des branchements. 2h. Arrivés au terme de notre étude, nous devons reconnaître que nos notions sur le sujet auquel elle est consacrée sont encore bien incomplètes, et qu'elles ne suffisent
pas pour nous permettre de porter avec quelque certitude un jugement sur les résultats qu'on pourrait attendre d'une transmission de force par l'électricité, établie clans telles ou telles conditions. Le complément que nos connaissances réclament à cet égard ne pourra être obtenu que par des expériences entreprises systématiquement en vue des objets suivants
1° Déterminer pour plusieurs types de machines d'induction et, dans chaque type, pour les principales variétés, la relation qui existe entre l'intensité du courant et le magnétisme M des aimants inducteurs (ou, ce qui revient au même, le produit indivisible MC de ce magnétisme par la constante de la machine), et chercher à exprimer approximativement cette loi par une formule empirique assez simple pour servir dans les calculs usuels ;
A GRANDE DISTANCE, AU MOYEN DE L'ÉLECTRICITÉ.
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2° Déterminer les rendements k des diverses machines d'induction fonctionnant comme générateurs ; 3° Déterminer les rendements k, des mêmes machines 'fonctionnant comme moteurs (*). Si l'on prétendait en outre, comme cela a été vaguement proposé, appliquer l'électricité à la transmission de forces
considérables et à leur distribution entre de nombreux moteurs, il y aurait pour cela bien des questions pratiques à résoudre au préalable. Combien de moteurs convient-il de desservir par un même générateur et une même ligne
principale? Jusqu'à quelles limites peut-on pousser les dimensions et la puissance d'un générateur, et par conséquent entre combien de générateurs est-il le plus avantageux de répartir une force disponible donnée? Peut-on en associer plusieurs pour desservir une même ligne? etc., etc.
Une autre question fort importante se rapportera à la disposition à donner au conducteur formant une ligne qui desservirait un ou plusieurs moteurs. Comme on arrivera évidemment à reconnaître que la résistance du cir-
cuit est une cause d'affaiblissement du rendement, on aura intérêt à réduire la résistance de ce conducteur, et on
pourra être conduit, suivant les cas, à lui assigner une section métallique assez forte. L'objectif à poursuivre sera de faciliter la soustraction de la chaleur qui y prend naissance par le fait du courant, afin qu'elle n'en élève pas la température, ce qui donnerait lieu à un surcroît de résistance. Sous ce rapport, la forme cylindrique est la plus
désavantageuse; il y aurait avantage à remplacer un fil unique de gros diamètre par un faisceau de fils plus petits. Il ne faut pas oublier que, si le conducteur est souterrain,
ce qui serait le cas ordinaire, il faudra le revêtir d'une (*) Pour d'autres recherches expérimentales relatives aux générateurs et aux moteurs électriques, on pourra consulter utilement des articles de MM. Mascart et Angot dans le Journal de physique de M. d'Almeida, année 1878.