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PRODUITS SECONDAIRES DES HAUTSFOURNEAUX.
ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
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Deux échantillons, recueillis à Anzin en 1871 et 1872 par M. Mercier, à l'aide de trous percés au niveau du ventre, m'ont donné : Dépôt de 1871. Dépôt de 1872.
Carbone
°An
Fer métallique Oxyde magnétique
0,154 0,G20 0,520 0,076
Cangue argilo-quartzeuse.
Carbonate de chaux Oxygène uni à une partie du fer dis0,018 sout par l'acide azotique faible..
0,339 0,120 0,020 0,453 0,056 0,012
.
1,000
1,000
Les proportions relatives du carbone et du fer métallique varient d'ailleurs à l'infini, et dépendent, dans les laboratoires, uniquement de la durée des expériences : on peut y obtenir facilement, comme dans les hauts-fourneaux, un poids de carbone de beaucoup supérieur à celui du fer; il suffit de continuer l'action de l'oxyde de carbone pendant plusieurs jours. La poudre ,noire, receuillie sur les étages du haut-fourneau du Prieuré, se composait d'un mélange de minerai, partiellement réduit et fondu en grenailles, et de carbone floconneux proprement dit.
Au tamis de soie, on a séparé, autant que possible, les grenailles agglomérées ; malgré cela il est resté, avec le dépôt charbonneux, du minerai à demi réduit et fritté.
A cause du contact de l'air, une partie du fer métallique s'était d'ailleurs de nouveau réoxydé. L'analyse m'a donné :
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se détache et tombe sur les parois saillantes des étalages à l'époque de la mise hors. Depuis que l'attention des directeurs de hauts-fourneaux a été attirée sur .ce point, on a partout constaté des faits analogues; on a même reconnu, dans quelques établisse-
ments, un accident plus grave, la destruction graduelle des briques réfractaires sous l'action prolongée de l'oxyde de carbone. M. John Pattinson, chimiste à Newcastle, a communiqué le résultat de ses observations sur ce point à la réunion de 1' Iron and steel Instante tenue en mars 1876. Lors de la mise hors de deux grands hauts-fourneaux ,cle MM. Gilkes, Wilson, Pease et Ge. à Middlesbrough, on
trouva que toutes les briques réfractaires de la partie haute de la cuve se trouvaient altérées au point de se réduire en poudre sous la simple pression des doigts. La masse était noircie de part en part comme par de la suie. Un échantillon, pris à 59 pieds (12 mètres) au-dessus de la sole, contenait 6 p. 100 de carbone, 7,54 de potasse au lieu
des 2,60 de la brique primitive, et 6,19 p. ioo de chlorure de potassium, sel que l'on y voyait çà et là sous forme de cristaux cubiques. La brique intacte contenait 5 à 4 p. ioo de peroxyde de fer, tandis que dans la brique altérée tJ,11 ne signale plus que 1,52 p. ioo de protoxyde de fer, qui très-probablement se trouvait en réalité, lors de la mise hors, à l'état de fer métallique. On voit d'ailleurs,
par ce chiffre, que plus de la moitié du fer a disparu des briques, ce qui ne peut guère s'expliquer qu'en admettant cpfil se soit formé du chlorure de fer sous l'action prolongée
Carbone proprement dit 0,486 Fer métallique 0,105 Minerai partiellement réduit, fer reoxydé et 1 0,409 gangue frittée 1,000
11 est probable qu'une partie du dépôt, que l'on rencontre sur les étalages, provient des parties hautes, d'où il
du chlorure de potassium, transformé en potasse par la .silice des briques et l'oxygène de l'oxyde du fer. Le carbone se trouvait d'ailleurs accumulé, en plus forte proportion, là où existait à l'origine une tache ferrugineuse. M. Pattinson a retrouvé ces mêmes dépôts charbonneux -
derrière le mur d'un conduit souterrain amenant les gaz des hauts-fourneaux _aux appareils à air chaud. Les rein-