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ALLIAGES DIVERS DE LA SÉRIE FER-ACIER-FONLE.
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ÉTUDES MÉTALLURGIQUES.
rai de manganèse, qui fournit de l'oxygène libre par simple calcination. Cet oxygène se dégage dans les parties les plus élevées du fourneau et y transforme CO en CO'. Les
gaz deviennent plus chauds, mais aussi plus riches en acide carbonique. L'appareil Orsat a donné, en effet, au chimiste de l'usine, M. Chavigné, en avril 1875, pour les gaz du haut-fourneau, mesurés au volume CO
4,00 34,70 4,20 57,10
Col.. o. Az
100,00
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bles à l'aimant, tandis que les siliciures le sont comme nous l'avons dit. Enfin un quatrième alliage, le ferro-chrome, peut également s'obtenir, au haut-fourneau, dans les mêmes condi-
tions que le ferro-manganèse et le ferro-tungstène; ce produit se trouvait aussi exposé par la compagnie de TerreNoire au Champ-de-Mars. Le catalogue porte : chrome
25,50, fer 57,45, manganèse 15,20, carbone 4,75. C'est un métal blanc, fibreux, brillant et dur, dans lequel le carbone paraît augmenter avec la dose de chrome, car M. Boussingault, dans le mémoire précité, meHtionne une fonte à 5,8 p. loo de chrome, qui ne contenait que 4,4o p. 100 de carbone, tandis qu'un culot, obtenu par réduction
Heureusement que le remède est ici facile. M. Pourcel a de nouveau rendu aux gaz leur combustibilité en ajoutant au lit de fusion ( minerai et fondant ) 1/17 à 1/12 de son poids en houille crue hydrogénée. Ainsi que je l'ai déjà remarqué, la proportion de carbone augmente clans les ferro-manganèses avec la teneur en manganèse. D'après les analyses, publiées par la compagnie
dans un creuset, a donné à ce savant jusqu'à 5,4o p. loo de carbone pour une teneur en chrome de 67,15 p. 100, Le ferro-chrome est employé depuis peu, dans quelques aciéries, comme le ferro-tungstène ; on l'ajoute en faibles doses à l'acier ordinaire fondu au creuset, afin d'en modifier les propriétés mécaniques. M. Rolland a fait connaître, dans ce recueil même (*), les procédés et produits
de Terre-Noire pour l'exposition de 1878, la fonte à
de l'usine de Brooklyn (New-York), et M. Boussingault rend compte, dans le mémoire précité, des études entreprises sur
25 p. 100 de manganèse renfermerait 5,20 de carbone ; la fonte à 64 p. ioo, 5,65 , et le métal à 85 de manganèse, jusqu'à 6,62. D'autre part, M. Boussingault a. trouvé, dans deux ferro-manganèses de Terre-Noire, provenant des campagnes de 1875 ou 1876 (*) Fer Manganèse Carbone Silicium Phosphore
.
50,35 43,76 4,70 0,28 0,01
36,28
99,10
98,42
56,r6 5,90 o,o6 0,02
Ajoutons, que les ferro-manganèses ne sont plus attira-
ce même sujet, chez son gendre, M. Holtzer, à Unieux près de Saint-Étienne. J'extrais de ce dernier mémoire les faits suivants M. Boussingault rappelle d'abord, comme M. Rolland,
que dès 1820 Berthier s'est occupé des alliages de fer et de chrome ; puis il mentionne une fonte produite, en 1867,
à Médellin, dans la province d'Antiquoia en Amérique, où, comme je viens de le dire, ce savant a trouvé 5,8 p. ioo
de chrome et 4,4o de carbone combiné, sans graphite, mais 0,75 de silicium.
M. Boussingault se demande ensuite, si le arme,le (*) Annales des mines, 7' série, t. XIII, p. 152.
(*) Annales de physique el de chimie, 5' série, t. XV, p. 91.