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Aciers doux de Terre-Noire. Qualité marine.
portion a fourni deux tôles de 1.000-2.000-5 millimètres; un deuxième lingot, de 2 2, CI >< 220 millimètres de
280 kilog. , a été laminé en tôle de ii millimètres, coupé en deux, puis laminé en tôle de imoo - 2. ocio -2,5 millimètres; trois lingots de 24o 270 millimètres ont fourni trois belettes de lio 15o millimètres. On a pris des essais dans l'une d'elles, et les deux autres ont été laminées en carrés de 6o 6o millimètres et 5o 50 millimètres, qui ont fourni de nouvelles barres d'essai. On a essayé, pour chaque barre ou tôle, le métal brut, le métal recuit, le métal trempé à l'eau, au rouge cerise un peu sombre, dans l'eau à 28 degrés, et les résultats obtenus ont été consignés dans le tableau suivant. Ce tableau, rapproché de ceux des essais de tôles suédoises, non recuites, recuites et trempées, montre la bonne
influence du recuisage pour la douceur et, de plus, sa nécessité pour le cas de tôles fortement écrouies, comme celles de 2,5 millimètres, qui, de 56 kilog. et 8 p. ioo d'allongement avant recuit, sont descendues à 41k,7o après recuit et ont doublé d'allongement, 16,6o p. ioo. D'une manière générale, confirmons ce fait, que, si l'on part d'un métal non recuit, on augmente l'allongement par le recuit, tandis qu'on diminue la limite d'élasticité et la charge de rupture ; l'influence est d'autant plus marquée que les aciers sont plus doux et les tôles plus minces. Un résultat très-remarquable, et concordant avec les essais de Res-
chitza, c'est que les carrés de 11 o 15o millimèt., Go Go millimèt., -5o 5o millimèt., ont des charges et des allongements très-analogues, et ce serait le carré le plus étiré qui, dans ce cas, serait le meilleur. Cela tient, comme nous l'avons déjà fait remarquer, qu'on s'est main-
tenu dans les limites voulues pour avoir un bon étirage sans arriver à l'écrouissage : c'est précisément, comme dans le tréfilage, une sorte d'écrouissage qui augmente L et R et diminue a et a'.
347
ET LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES ACIERS.
346 RAPPORTS EXISTANT ENTRE LA COMPOSITION CHIMIQUE
des
échantillons.
L.
9,1:2ônileisildinie.
17e
5 --
11
2,5 -
O x 30 ICIarré1de
60 x 60 30 x 30
11.
C.
a.
MÉTAL TREMPÉ.
MÉTAL RECUIT.
MÉTAL NATUREL.
DÉSIGNATION
o'.
L.
R.
C.
a.
a'.
R.
G.
R.
a'.
44,12 1961, 20,62 24,25 21,72 41,00 43,40 23,60 29,12 28,85 60,72 32,35 15,30 19,00 28,75 45,78 49,82 22,30 29,92 19,00 40,57 46,25 21,26 31,00 25,90 58,70 28,12 13,40 19,20 28,00 46,40 42,60 19,70 26,60 17,40 42,25 39,80 21,70 28,40 25,50 63,62 21.00 30,37 ',11) 11,50 55,90 27,70 8,00 10,50 20,70 41,70 31,60 16,60 21,70 24,00 64,00 57,50 25,23 12,60 15,20 21,80 40,90 39,60 20,70 26.00 24,22 40,40 49,70 21,90 28,00 2540 70,10 16,12 7,40 8,00 23,80 45,50 41,15 19,20 23,70 22,50 44,50 48,90 24,30 32,90 25,80 23.80 45,70 43,90 23,30 29,60 20,20 42.60 53,50 2640 37,00 24,30 59,95 43.45 13,85 18,35
Si, en outre, on examine comparativement, dans chaque cas, le rapport entre la charge à la limite d'élasticité. et la
charge de rupture par millimètre carré, on trouve en moyenne les chiffres suivants, qui montrent que, si dans
le cas du métal recuit, la charge à la limite d'élasticité est voisine de la moitié de la charge de rupture, elle est, dans le cas du métal non recuit, un peu supérieure à cette moitié, et qu'en outre, pour le métal trempé, elle est très-inférieure à la moitié de la charge de rupture; l'allongement étant diminué lui-même par la trempe dans une assez forte proportion, il ne nous semble pas avantageux d'employer la trempe pour les tôles douces, mais, au contraire, un bon recuisage. Par le recuisage, en effet, on augmente le travail de résistance vive à la rupture, ainsi que l'a montré M. Tournaire, dans son travail sur la fabrication des canons en acier doux et demi-doux, en 1870. Ce travail est donné approximativement par la formule T,. = ct (II
R-L\ )