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ET LES PROPRIÉTÉS MÉCANIQUES DES ACIERS.
348 RAPPORTS EXISTANT ENTRE LA COMPOSITION CHIMIQUE
Rapport entre la charge à la limite d'élasticité et la charge de rupture. LA CHARGE
DÉSIGNATION DES ÉCHANTILLONS.
Tôles Bessemer suédoises non recuites Id. id. recuites Id. id. trempées Tôles Martin suédoises non recuites. Id. id. recuites Id. id. trempées Tôles Martin de Terre-Noire non recuites Id. id. recuites Id. id. trempées .
d'e rupture étant 100. 50,37 47.33 40,22 42,10 44,65 38,92 60,00 49.00 41,23
La trempe est faite au rouge cerise lui peu sombre dans l'eau à 28°C.
En ce qui concerne les essais de résistance à la traction, on peut encore calculer la charge de rupture, rapportée à la section finale, mais ce chiffre n'offre pas un grand intérêt. Nous avons également cherché le rapport pouvant exister entre l'allongement et la contraction, mais sans succès : ces deux valeurs varient toutes deux en sens inverse des teneurs en carbone, mais d'une manière trèsdifférente. C'est le rapport entre la contraction et les valeurs
respectives de a et a' qui pourrait conduire à quelques résultats. Nous rappellerons seulement à ce propos que les allon-
gements sont beaucoup plus considérables quand on a affaire à des métaux d'une pureté physique très-grande, et aussi la contraction considérable des aciers refondus au creuset : nous avons toujours été frappé de ce fait, que les aciers à outils, même trempés, qui ont des charges de rupture de Dao à 120 kilog. ont encore plus de 25 p. ioo de contraction. Signalons enfin les essais de longues barres de 4"',5o de Reschitza, qui offrent le plus grand intérêt pour l'étude de l'homogénéité des aciers Bessemer, Martin, etc., homogé-
néité fort remarquable. Ces barres ont été divisées en un grand nombre de petites parties à l'aide de repères assez
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fins pour ne pas compromettre la résistance de la barre, et l'on a mesuré les allongements sous charges dans chacune de ces parties. Influence au manganèse. --- Maintenant que nous avons étudié l'influence du carbone sur la résistance et les allongements à la traction, l'influence du corroyage, du recuit, de la trempe, etc., nous allons chercher à déterminer l'influence des autres corps étrangers, Mn, Si, Ph, etc.
Si, dans le cas d'une teneur constante en carbone, on porte, comme nous l'avons fait pour ce dernier élément, les teneurs en manganèse variables en abscisses et en ordonnées les charges de rupture et les allongements correspondants, les lignes qui relient les différents points ainsi obtenus sont sensiblement droites; on trouve ainsi que le manganèse a, sur la résistance à la rupture , une influence un peu moindre qu'un tiers de celle du carbone, et si l'on admet qu'aux environs de o,5oo de carbone, une augmentation ou une diminution de 0,100 dans la teneur en car-
bone fait monter ou descendre la charge de rupture de 6 kilog., on peut dire, et cela très-approximativement, qu'autour de o,5oo de manganèse, o,loo de plus ou de moins de manganèse augmente ou diminue la charge de ik,800 à 2 kilog. maximum par millimètre carré. Le manganèse, pareillement, éloigne la limite d'élasticité, et si, dans les aciers carburés, cette limite est voisine de 45 à
5o p. toc) de la charge de rupture, elle est, ainsi que le montrent les essais des coulées 2 6 , 55, 50, 21 de Terre-Noire, supérieure à 5o p. ioo pour les aciers manganésés et voi-
sine de 55 p. too ; c'est là un fait important en ce qui concerne l'obtention pratique des aciers devant supporter de grandes charges sans se déformer d'une manière permanente.
Par contre, l'allongement diminue avec l'augmentation de la teneur en manganèse, mais dans une faible proportion, car cette influence n'est guère que le 1/7 ou le 1/8 de