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PERCEMENT DES ALPES.
TUNNELS DU MONT GEN1S ET DU SAINT-GOTHARD.
Vallon. Traversant ensuite la vallée de l'Arc et remontant le versant sud de celle-ci, on trouve l'observatoire d'embouchure B et le signal A de Pierre-Blanche. Pour avoir un point duquel on puisse viser l'observatoire principal, il est nécessaire de s'élever à une grande hauteur, parce que le contre-fort, dont il a été question, est hérissé de pics quine diffèrent guère de hauteur avec celui du Grand-Vallon, ce qui a forcé à établir le point extrême de l'alignement aux Sapins, à une grande distance de l'embouchure nord et à une hauteur considérable. La disposition des lieux ne permettant pas d'opérer dans les conditions ordinaires, c'est-à-dire de manière que les - deux points extrêmes de l'alignement fussent visibles de l'un à l'autre, on a dû choisir une station intermédiaire au point culminant de la chaîne, au Grand--Vallon. L'erreur ainsi commise ne pouvait être que celle provenant de la demi-révolution de la lunette du théodolite autour de son axe vertical, et, comme le vernier permet de lire les angles à o" près, la déviation maximum qui pouvait résulter de cette opération n'était que de 0m,29, c'est-à-dire que le
l'observatoire T est le point S, ce qui est une condition fâcheuse, ces deux points n'étant distants que de
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Grand-Vallon, au lieu de se trouver sur la ligne droite reliant les Sapins à Beauvoir, pouvait être le point de rencontre des deux lignes de visée les Sapins-Grand-Vallon
et Grand-Vallon-Beauvoir, faisant entre elles un angle de o" (*) .
Les trois points les Sapins, Grand-Vallon et Beauvoir une fois déterminés, les autres s'en déduisaient sans difficulté. Pour déterminer l'entrée sud, on commença par viser U, ce qui permit de fixer la position de S, U étant dans le pro-
longement du rayon visuel mené par S; puis, portant l'instrument en S, on visa U, ce qui permit de fixer l'observatoire T et de là l'entrée sud. Le seul point que puisse viser (*) Tracciamento della,linea del Traforo delle Alpi Cozie.
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Soo mètres.
Les difficultés furent plus grandes sur le versant nord il fallait, en visant les Sapins, de l'observatoire du GrandVallon, déterminer d'abord le Vallonet M; puis, transportant l'instrument en ce point et visant toujours les Sapins, déterminer la Rio uda I et Pierre-Blanche A; de là, portant l'instrument en I et visant successivement les Sapins et A, déterminer Lachalle F; et enfin, installant l'instrument en ce dernier point, viser les Sapins et A, et fixer la position
de l'observatoire nord et de là l'entrée. Le point le plus intéressant est le point F; c'est le dernier qu'on puisse apercevoir de l'observatoire, et c'est lui, par conséquent, qui sert dans la vérification de l'alignement de la galerie. On a pris (fig. 3, Pl. VIII) pour base du réseau trigono-
métrique destiné à mesurer la longueur de la galerie, le côté Grand-Vallon et Jaffereau 8.693-,58. Ce réseau peut être considéré comme partagé en deux systèmes bien distincts de triangles : le premier système comprend la base et les triangles qui s'étendent jusqu'à la moitié de la longueur du tunnel ; le second comprend les triangles de la partie opposée, ces deux systèmes étant reliés entre eux par un côté commun. PREMIER SYSTÈME.
on obtient la longueur du côté
Au moyen des triangles 2, 3,
1, 4,
9.
Observatoire sud. Entrée sud, (4) qui est mesurée directement, étant retranchée de (3) donne la longueur cher-
Au moyen des triangles 5, 6,
5,
chée
on obtient la longueur du côté 6,
5
(1)
Au moyen des triangles 3, 8, 8,
7,
6, 6,
9,
6,
'7,
TOME XV, 1879.
(3)
La distance,
3
2,
(2)
Retranchant (2) de (1), il reste
on obtient la longueur du côté
3, 3,
6.
9
3, 2,
Entrée sud. Observatoire (5) du grand vallon. La détermination du côté qui relie les deux systèmes de triangles se fait ainsi 1° Au moyen des triangles 3.
2,
10,
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