Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
442.,
PERCEMENT DES ALPES'.
TUNNELS DU MONT CENIS ET DU SAINT-GOTHARD.
a réduit le nombre des organes extérieurs, que là pratique a fait juger superflus, et simplifié les appareils effectuant la distribution derair et la rotation du fleuret. Le nouveau perforateur est presque moitié moins lourd et moins coûteux que l'ancien ; il est, de plus, d'une réparation trèsfacile.
Le cylindre percuteur 0 soulève alternativement, au moyen des parties tronc coniques qui le terminent à ses deux extrémités, deux petits pistons a a percés de lumières
pour l'admission et l'émission du fluide moteur, lequel arrive, comme précédemment, par la tige creuse N. Le piston soulevé agit par l'intermédiaire du levier b, sur le piston qui se trouve à l'autre extrémité du cylindre, de manière que quand le premier ouvre la lumière d'admis sion, le second ouvre celle d'émission. Ce mouvement très simple permet une grande rapidité de marche.
L'organe essentiel de la rotation du fleuret consiste eu une rainure hélicoïdale pratiquée sur la tige du piston percuteur, et dans laquelle s'engage un ergot a (fig. 9, coupe ef),
venu d'une pièce avec la roue à rochet d. Lorsque le fleuret avance, la roue est libre de prendre son mouvement de rotation ; mais dans le recul,, elle en est empêchée par le rochet f; et c'est alors la tige du piston qui est obligée de tourner.
Le calage de l'appareil, relativement à la marche en avant, n'a pas subi de modification. Pour la marche en arrière, on a substitué aux deux pistons primitifs un piston unique X .(fig. 7, coupe ab). Ce, piston, soulevé par l'air. comprimé, agit sur une bride munie d'une cale ll qui s'engage dans les dents de deux crémaillères pratiquées sur la face inférieure des longerons.
Ces simplifications ont permis d'abaisser le poids de l'appareil de 250 à 18o kilog., et le volume d'air dépensé par coup de piston de 2dé'ime"s ""s,500
id"'"'"°,4.o.
445
Perforateur Mac-Kean (*).
On essayait au Saint-Gothard, .en même temps que le Ferroux, le perforateur Mac-Kean, qui se distingue des précédents par le mode de distribution, la grandeur des ouvertures d'admission et d'émission et, par suite, la suppression des étranglements, ce qui permet de donner un plus grand nombre de coups par minute. .Cet appareil a produit les meilleurs résultats. Le même fleuret peut forer jusqu'à 4o trous de mine, 700 coups à la minute, tandis que les en battant de .6 autres perforateurs, en battant 4 à 5oo coups, ne forent que 3 à 4 trous avec le même fleuret. La raison en est que les perforateurs donnent des coups trop forts, et que l'excédant de force, au lieu de produire une désagrégation plus profonde de la roche, est détruit au moment du choc par l'écrasement du fleuret. Le châssis (fig. 13, 14, 15 et 16, PI. IX) est ici formé d'une barre unique A à nervures en double T, sur laquelle le cylindre batteur peut glisser au moyen de la rainure E, ménagée à sa partie inférieure. Le piston offre à l'air comprimé, comme d'ordinaire, une surface d'action plus petite à l'avant qu'à l'arrière, et la tige qui le prolonge porte une pièce cylindro-conique I, commandant la distribution, la rotation du fleuret et l'avancement.
Distribution. - Cette pièce I se compose d'un pignon hélicoïdal en acier, terminé à ses deux extrémités par deux surfaces coniques reliées par une partie cylindrique dentée. Dans le mouvement de va-et-vient du piston, les surfacés coniques viennent alternativement soulever des taquets P fixés sur une tige, qui est ainsi animée de deux mouet
vements de rotation de sens contraires. Cette tige s'asPernolet. Application des rapports mécaniques au percement des galeries au rocher.