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TUNNELS DU IONT CENIS ET DU SAINT-GOTHARD. PERCEMENT DES ALPES.
444 semble à son extrémité antérieure avec le tiroir cylindrique
de distribution, et le fait ainsi osciller à frottement doux en réduisant les chocs au minimum, les pièces agissant les unes sur les autres en glissant et sans résistance. dure. Le tiroir de distribution K (fig. 16, Pl. IX) est une pièce creuse en acier, ayant presque la longueur du cylindre ; il oscille dans un fourreau muni de deux fentes longitudinales v v', aboutissant par les orifices z z' à chacune des extrémités du cylindre. L'arrivée de l'air se fait par l'extérieur S, et son échappement par l'intérieur R du tiroir. Celui-ci, dans son mouvement, met l'une des lumières en communication avec la source d'air comprimé ; et l'autre y' avec l'atmosphère par le conduit intérieur. L'arrivée et l'échappement se font aussi brusquement par une grande section, et sans étranglement; on peut battre jusqu'à 600 coups à la minute. Mouvement de rotation. Le pignon hélicoïdal I engrène avec une vis Q, à laquelle un cliquet, maintenu par un ressort M sur la roue à rochet Q`, fixée sur la tige qui porte cette vis Q, ne permet de mouvement de rotation que dans un sens. Quand le pignon I est entraîné en avant par le cylindre batteur, la vis Q peut tourner ; mais lors de la course en arrière, elle en est empêchée par le cliquet, et c'est alors le pignon qui est forcé de tourner, en entraînant avec lui le fleuret. Avancement et recul. L'organe principal est une vis en acier V reliée par les deux extrémités à la règle A sur laquelle glisse le perforateur, et à celui-ci par l'écrou mobile V. Sur la vis est monté un encliquetage formé de deux rochets R et M, M est maintenu par un ressort au contact
de R, et porte un ergot qui s'engage dans une rainure longitudinale pratiquée dans la Vis; R est muni d'une oreille p (fig. 15) qui vient s'engager entre les deux branches d'une fourche terminant le taquet de distribution P. A chaque
mouvement de P, p est déplacé, et fait tourner R; mais M
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ne tourne, et par suite n'entraîne le fleuret qu'autant que
le déplacement angulaire de P est suffisant pour que R soit déplacé de toute la longueur d'une dent, c'est-à-dire que
le trou soit assez approfondi pour que le fleuret ait une
course suffisante avant de venir en attaquer le fond. Pour obtenir le recul, on manoeuvre une clef d'embrayage de façon à rendre la vis indépendante du mouvement du rochet e ; puis on fait tourner cette vis à la main au moyen .
de la manivelle, qui détermine le mouvement en arrière de l'écrou, et par suite du perforateur. Perforateur Turretini.
Le piston percuteur se compose de deux parties trèsLa distinctes et absolument indépendantes l'une de l'autre. tige P, munie d'un renflement R, d'un diamètre un peu inférieur à celui du cylindre, et le piston fourreau à segments f, qui peut être appliqué contre le renflement R, ou, au contraire, en être séparé. L'air, arrivant à l'extrémité antérieure du cylindre par l'orifice 0, remplit l'espace
mainannulaire B compris entre le cylindre et le fourreau, renflement, et tend constamment tient ce dernier contre le Pl. IX). à chasser le fleuret en arrière (fig. 9, 10, il, 12, La distribution de l'air est assurée par les mouvements
d'un petit 'piston distributeur p, logé dans une cage auinverses dessus du cylindre percuteur. Ces mouvements, sont aussi produits par la de ceux du piston percuteur, différence de surface d'action que ses deux faces présentent pressée, à l'air comprimé, celle d'avant étant constamment besoins seulement quand les celle d'arrière, la plus grande, de la distribution l'ordonnent (*). Supposons que le piston percuteur marche en arrière ; certain moment, une lumière n; mais
il découvrira, à un
(*) Rapport trimestriel, n
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