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effectifs, établis comme il a été dit aux SS 5, 6, 7, on trouve que la moyenne arithmétique des erreurs ne dépasse pas 16,1 p. ioo, et que, sur 55 nombres (*), 58, ou 70 p. leo,
sont approchés à 20 p. too au moins, io seulement, ou 18 p. ioo, présentent un écart de plus de 3o p. too. De plus, la proportion des résultats suffisamment approchés varie assez peu, suivant qu'il s'agit de lignes à rampes faibles, moyennes ou fortes. 23. D'ailleurs, toutes les fois que les divergences ont été très-accusées, elles s'expliquent par des causes perturbatrices, indépendantes de la rampe et de la fréquentation, et dont la formule ne pouvait pas tenir compte. Par exemple, la ligne de Tarascon à Cette donne un prix de revient supérieur de 50,5 p. too à celui qui résulte de la formule; cet écart tient au chiffre élevé des frais de l'exploitation proprement dite, et celui-ci s'explique parce que la ligne en question, d'une longueur relativement faible, supporte les frais de plusieurs gares de triage, de plusieurs grandes gares communes (Tarascon, Nîmes, Lunel, Montpellier, Cette), et ceux de stations très-rapprochées (18 sur 109 kilomètres, soit un écartement moyen de 6 kilomètres). L'ano-
malie disparaît, si l'on totalise les chiffres relatifs à cette ligne et à celle de Lyon à Marseille, pour laquelle le prix de revient réel est inférieur à 14 p. too au nombre calculé. Malgré des écarts inévitables, on peut admettre que la formule donnée plus haut représente, en général, d'une manière suffisamment approchée, le prix de revient de la tonne kilométrique sur les diverses lignes du réseau. Mais, les exemples précédents le montrent assez, il ne faut employer cette formule, pour une ligne donnée, qu'après avoir examiné si celle-ci se trouve bien, pour ses diverses conditions d'exploitation, en particulier pour le nombre
relatif et l'importance des gares et pour l'âge de la voie, dans une situation normale et moyenne. S'il en est ainsi, on peut admettre que la formule donprès nera un chiffre représentant, en général, à 20 p. 100
d'après la méthode au plus, le prix de revient déterminé que nous avons suivie. Si la ligne s'écarte des conditions pour quelque point laissé de côté par la formule moyennes
faudra en tenir et qui puisse influer sur le prix de revient, il
compte par une correction que l'on devra faire subir, un peu au sentiment, au chiffre calculé. On peut aussi chercher à 25. Formule simplifiée. remplacer la formule du prix de revient de la tonne kilométrique par une autre expression plus simple et qui donne des résultats peu différents. La formule A peut s'écrire 16,4i X,, --=-- 1,44( i --I- o,o5i1 -Ir
f+ 100
,
-h
175
.590
f
-I-
1+ too'
On peut se proposer de lui substituer une expression de la forme
o,o5i)(1 + 4). Pour déterminer A, et B nous ferons en sorte que, si l'on applique successivement cette formule à l'ensemble des lignes de l'ancien réseau, puis à l'ensemble des lignes
du nouveau (en prenant pour i la moyenne
747), les ré-
sultats calculés concordent avec les chiffres effectifs. On trouve ainsi =--
285.
et la formule précédente devient (*) 52 lignes, l'ensemble des lignes de l'ancien réseau, celui des lignes du nouveau réseau et celui des lignes des deux réseaux.
5o1
DES MARCHANDISES DE PETITE VITESSE.
5oo INFLUENCE DES PENTES SUR LE PRIX DE REVIENT
(1)
1,46(1 -1- o,o5z)
(1 +
