Annales des Mines (1879, série 7, volume 16) [Image 161]

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INFLUENCE DES PEIVTES SUR LE PRIX DE REVIENT

tation ; il sera donné par la formule

fa-

b. On pourra

déterminer a et b à l'aide des deux valeurs données par la comptabilité centrale pour la moyenne des lignes de l'ancien et du nouveau réseau.

Pour la voie, la formule obtenue ne peut être qu'assez grossièrement approchée. Si on l'applique aux 52 lignes étudiées, on trouve que, pour 27 de ces lignes, les résultats calculés s'écartent des chiffres réels de plus de i5o p. ico. Ils sont trop faibles pour certaines lignes, qui ont à supporter les frais de grandes réparations; ils sont trop !bas pour beaucoup de lignes qui sont neuves ou dont les matériaux ont été récemment renouvelés. La plupart des dépenses 4° Frais généraux. comprises dans ce chapitre ont été réparties entre les diverses lignes, au prorata du parcours des trains sur celles-ci; quelques-unes seul emen t ont pu être appliquées directement aux lignes auxquelles elles se rapportent : par exemple, les

contributione directes: les frais d'accidents et les frais du contrôle administratif. En désignant par t le parcours total des trains correspondant à la petite vitesse, sur une ligne, et par. L la longueur de celle-ci, on peut admettre pour les frais généraux annuels rapportés à i kilomètre une expression de la forme

a + b -t L

P étant le tonnage kilométrique utile pendant l'année, p la charge utile moyenne des trains de P. V., et [la fréquen-

tation diurne, on a t

P730 - = Lt

ce qui donnera, pour les frais généraux rapportés à.la tonne

kilométrique, x une expression de la forme

= /i

-r

(3t

DES MARCHANDISES DE PETITE VITESSE.

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en assujettissant et On déterminera les constantes conformes aux chiffres la formule à donner des résultats effectifs, quand on l'applique successivement à l'ensemble réseau. des lignes de l'ancien et du nouveau (S 15) , p est 'une plus haut D'ailleurs, comme on l'a vu dans le même sens que cet élément. fonction de f et varie D'un autre côté, à égalité de fréquentation, p varie en sens contraire de la rampe. On peut écrire approximativement, étant des constantes, a, et

= d'où

x

f

ooi)(1 '

-1-(3

Si l'on remplace les constantes par leurs valeurs numériques, et que l'on applique la formule aux diverses lignes étudiées, on trouve que les résultats' obtenus sont presque tous trop faibles pour les lignes dont la fréquentadon est inférieure à too. De plus, quelques autres lignes présentent des écarts considérables. Ces écarts s'expliquent, dans la plupart des cas, par des accidents graves dont les Irais, imputés directement aux lignes en question, ont trèslourdement grevé leur chapitre frais généraux. Mais ces écarts inévitables sont peu importants, parce qu'en .somme les frais généraux n'entrent que pour une faible part dans le prix de revient total. Si maintenant on prend les Prix de reA.,ent total. quatre formules que l'on a obtenues successivement pour les quatre éléments du prix de revient, et qu'on les additionne, on trouve pour le total X, ; 225 (A)

1,44+0>075(1+

f+ loo)

390

175

f

f + Loo

Si l'on applique tette formule aux diverses lignes étudiées et que l'on compare les résultats obtenus aux chiffres