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EMPLOI DE LA DÉTENTE
troduction sont assez larges pour ne donner lieu qu'à
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DANS LES MACHINES D'EXTBACTION.
étranglement insignifiant de la vapeur. La courbe de détente est régulière et descend jusqu'à la ligne atmosphéTique sou-
sphérique, on peut calculer directement le poids exact de vapeur condensée intérieurement, par la méthode que j'ai
contre-pression est égale à la pression atmosphérique pendant la plus grande partie de l'échappement ; à la fin de la course, il y a une période de compression, dont la lon-
7a série, tome XI). En opérant sur le diagramme n° 24, et
vent même un peu au-dessous à la fin de la course. La
gueur est à peu près constante et égale aux 0,102 de la course, et qui amène la pression de la vapeur dans l'espace nuisible au commencement de l'admission à 21,80. Les figures n" 23, 24 et 25 (Pl. VI) reproduisent trois des diagrammes partiels relevés l'un au 2' tour, l'autre au 22", le 5° au 420 tour. Les résultats de l'expérience- sont consignés dans le tableau ci-joint. Les deuxième et troisième colonnes donnent pour chaque tour la pression de la vapeur au commencement et à la fin de l'introduction. La pression finale est toujours un peu plus faible que la pression initiale, à cause du petit étranglement qui se produit au passage des soupapes. La quatrième colonne contient les densités de la vapeur correspondant aux pressions finales; ces densités sont fournies par les tables de Zeuner. La cinquième colonne donne d'après le diagramine la fraction de la course pendant laquelle a lieu l'introduction. Les poids de vapeur sensilVe inscrits dans la sixième colonne ont été calculés en multipliant le volume décrit par le piston pendant l'introduction de vapeur, augmenté du volume de l'espace
nuisible évalué à 3 p. ion du volume total, par le chiffre de la densité inscrit dans la quatrième colonne et en retranchant de ce produit le poids de vapeur existant dans l'espace nuisible à la fin de la période de compression; ce poids était à peu près constant et égal à 01,065 La septième colonne donne les poids de vapeur condensée intérieurement calculés d'après la formule (12). La plupart des courbes de détente descendant jusqu'à la ligne auno-
exposée dans mon Mémoire sur la condensation de la vapeur à l'intérieur des cylindres des machines (Annales des mines,
en admettant que la proportion d'eau entraînée avec la vapeur provenant de la chaudière soit de 5 p. too, on trouve, pour le poids de vapeur introduit, 01,605 et pour le poids de vapeur condensée, 01,164, ou 37,2 p. ioo du poids de vapeur introduit. La formule (12) donne 01,160. chiffre presque identique avec celui que fournit le calcul direct (*). (*) Il peut être utile de rappeler ici les équations au moyen desquelles on calcule le poids total de vapeur et d'eau fourni par la chut ière, et le poins de vapeur condensée intérieurement, dans le cas biniple où la détente est poussée assez loin pour que la pression de la vapeur à la lin de la détente soit égale à la contre-
pression. Ces équations sont MXra+ lr1J,fl0 (12)
et
H1
AP0(v 0 -v)+ Al-., AG'1+ (V, V) V1
vo Vo
uor,""
1
2_, (ft
P
ro
n'a)
2.10
R,
M est le poids total de vapeur et d'eau fourni par la chaudière. X est la proportion de vapeur contenue dans le mélange. ro est la chaleur do vaporisation à la température to correspondant à la pression d'admission l'a. qo, qi et g', sont les quantités de chaleur nécessaires pour élever kilogramme d'eau de or' aux températures to, ta et Ca, ta étant la température correspondant à la pression 1:',; dans l'espèce, ta 100; 1'2 étant la température correspondant à la pression de la vapeur à la fin de la période de compression. p', représentent la chaleur interne de la vapeur aux tempo, pératures 0, ta et t'a;
u va et u', représentent l'augmentation de volume de i kilogramme de liquide se transformant en vapeur aux températures ta, ta et ta.
Les quantités r, p, q et u sont fournies par les tables de Zeuner. Vo, V, et V', représentent les volumes occupés par la vapeur :
à
a fin de l'admission; 2° à la fin de la détente, quand la pression