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SOURCES MINÉRALES DE VICHY
ET DES ENVIRONS.
Le forage ayant été repris et poussé jusqu'à la profondeur de 97 mètres, on a pu relever approximativement la
contré à la profondeur de 13 mètres. La perruque aurait
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coupe géologique ci-dessous. NUMÉROS
DÉSIGNATION DES TERRAINS.
d'ordre.
1
2 3
4 5 6 7 8 9
10 11
Terre végétale Gravier (alluvions de l'Allier) Sable fin
ÉPAIS-
PROFON-
SEUR.
DEUR.
mètres. 1,00
mètres. 1,00 5,20 11,90 12,90
.1,20
Argile
Grès résistant Marne grise feuilletée Sable mélangé d'argile (couche perméable consti, tuant le gisement de la nappe d'eau minérale) !Argile rouge, sableuse, mouvante j'Argile rouge, ou bigarrée de rouge et de vert, avec t grains et galets de quartz ! Jaspe et argile siliceuse compacte Schistes carbonifères avec veines de quartz. . .
6,70 1,00 0,35 11,75 2,00 8,00 45,00 5,00
donc dû être placée vers cette profondeur de 13 mètres, au risque de ne pas remplir tout l'espace annulaire et de laisser passer le ciment la moitié supérieure du tube aurait seule été enveloppée de ciment ; un vide énorme aurait
subsisté au-dessous de ce niveau. Dans de telles conditions, le bon fonctionnement du puits n'eût été nullement assuré ; de nouveaux éboulements se seraient nécessairement produits de temps en temps, obstruant les trous du tuyau ascensionnel et troublant l'eau minérale ; il était même à craindre que la source n'eût une allure encore plus irrégulière que celle à laquelle on s'était proposé de
13,25 25,00
27,00 35,00 80,00 85,00
remédier. Il nous sembla que l'on éviterait tous ces inconvénients
.
Il n'existe, semble-t-il, qu'une seule nappe d'eau minérale, qui circule dans une couche de sable quartzeux mélangé d'argile blanche, de 2 mètres d'épaisseur, à la profondeur de 25-27 mètres. Le tuyau ascensionnel (PI. X, fig. 7), qui a o'n, o de diamètre et dont l'orifice est à on',5o en contre-bas du sol, a 27rn,87 de longueur (en 4 tronçons assemblés par des manchons à. vis) ; il descend donc jusqu'à la profondeur de 28m,37. Dans sa partie inférieure, depuis la profondeur de
19m,5o jusqu'à celle de 26m,, il est percé de trous
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de
o'",006 de diamètre, au nombre de 1100, qui représentent ensemble une section de 3"c1m.,.,08, presque quadruple de celle du tuyau lui-même. On avait d'abord songé, pour arrêter le ciment qu'il
s'agissait de couler autour du tube afin de réaliser le captage de la source, à employer, comme on le fait habituellement, une perruque de chanvre fixée sur le tuyau au-dessus de la partie lanternée.. Mais on devait présumer que: le trou s'était considérablement élargi, par suite d'éboulements constatés, à partir du seul banc solide ren-
en coulant simplement du gravier autour du tube, pour remblayer, jusqu'à une faible hauteur au-dessus de la par-
tie lanternée, tous les vides existants et créer ainsi une base sur laquelle le ciment s'arrêterait à coup sûr, en même temps qu'un filtre destiné à clarifier l'eau minérale. A cet effet, l'on employa du gravier de l'Allier, débarrassé par
criblage du sable fin, qui aurait passé à travers les trous de la lanterne, et des gros galets qui n'auraient pu entrer dans l'espace annulaire, large de om,02, restant entre le tuyau ascensionnel et le tube de retenue. Il n'en fallut pas moins de 9 mètres cubes pour combler les vides depuis la profondeur de 26 mètres jusqu'à celle de 19 mètres. La coulée du ciment s'exécuta ensuite 'sans difficulté.
La source prit alors un régime régulièrement intermittent. Le tuyau ascensionnel de om,10 de diamètre restant librement ouvert, à o^',5o en contre-bas du sol, elle jaillissait 4 fois par 24 heures (de 6 heures en 6 heures), pendant 2 heures chaque fois.
Le tuyau ayant été ensuite raccordé avec la conduite aboutissant à l'atelier d'embouteillage, l'eau s'éleva lentement jusqu'au niveau des robinets , et, à partir du 16 sep-