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GÉOLOGIE DYNAMIQUE.
REVUE DE GÉOLOGIE.
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Par des marées de différentes hauteurs, le titre oxymétrique, pris à la pleine mer, augmente avec la hauteur. HAUTEUR
de la pleine mer.
oxymélrique.
«2 septembre. 3
4m,60
12",0
3 el ,90
5 ,20
jusqu'à environ 1.800 mètres de profondeur, et plus bas, un contrecourant, dirigé au contraire du nord au sud et chassant dans l'hémisphère austral l'excès de salure du nord.
TITRE
ANWEE 1874.
5 14
11 ,4 10 ,0
,0
L'eau de mer qui roule sur les sables perd donc une partie notable de l'oxygène dissous; mais, au large, le titre oxymétrique se maintient constant et il s'élève à 12 centimètres cubes par litre. Lorsqu'il est inférieur, M. Gérardin a reconnu que la mer devient phosphorescente dans l'obscurité.
Oépartition de la salure dans l'Océan. Pendant l'expédition du Challenger, M. J. Y. Buchanan (s) a fait près de 2.000 déterminations, donnant pour densités extrêmes de l'eau de la mer 1,0240 et 1,0280.
A la surface, la densité est plus grande dans l'Atlantique que dans le Pacifique, plus grande aussi en général dans l'Atlantique nord que dans l'Atlantique sud, bien que le maximum absolu ait été obtenu dans cette dernière. Le long de l'équateur, dans l'Atlan-
tique, la salure augmente de l'est à l'ouest; il en est de même dans le Pacifique, mais l'augmentation est moins marquée. Le maximum de concentration dans le Pacifique se trouve près de Taïti. Entre 40°S. et les glaces antarctiques, la densité est presque uniforme et de 1,0250. En profondeur, dans l'Atlantique méridional et dans le Pacifique, la salure diminue jusque vers 1.460 ou 1.800 mètres, pour augmenter
ensuite jusqu'au fond et arriver à une constante de 1,0257 ou 1,0259. Près des pluies équatoriales, la salure est maximum à 90 ou 180 mètres de profondeur. Près des pôles, la concentration augmente là où il se forme en hiver plus de glaces qu'il n'en fond en été; et, dans l'océan Antarctique, la densité est beaucoup plus grande au fond qu'à la surface. Le sontre-courant de Gibraltar déverse dans l'Atlantique des
eaux plus denses venant de la Méditerranée, et l'Océan Indien reçoit probablement de la mer Rouge des additions de sel. Dans l'Atlantique, il semble y avoir un courant du sud au nord
PHÉNOMÈNES VOLCANIQUES. GeySers.
M. Abbay (i) a décrit la terrasse blanche NOUVELLE ULANDE. de Roto-Màhànà. C'est un dépôt de silice, formé par l'eau d'un geyser débouchant du flanc d'une colline de rhyolithe pourri, à 3o mètres au-dessus d'un lac d'eau chaude dans lequel l'eau finit par aboutir après une série de cascades dans une suite de bassins échelonnés. Le bassin du geyser proprement dit, large de plus de 100 mètres, est à parois abruptes et échancrées d'un seul côté. L'auteur pense que le débouché de l'eau du geyser s'est, par suite du dépôt de silice, relevé peu à peu depuis le niveau du lac jusqu'à la hauteur qu'il occupe aujourd'hui.
Produits des volcans. D'après M. V om Rath (2), l'étude des produits de 'VÉSUVE. l'éruption survenue le 26 avril 1872 au Vésuve a donné les résultats suivants : dans les blocs rejetés par le volcan, on a trouvé divers silicates, ainsi que de jolis ,cristaux d'apatite. L'oligiste s'est présenté sous les formes les plus nombreuses et la ténorite a été rencontrée en proportions inusitées. Le sel ammoniac était aussi
très abondant et ses cristaux étaient colorés en noir quand la lave avait coulé sur des troncs d'arbre calcinés. Comme en 1850 et 1868, les croûtes salines contenaient du fluor et, d'après M. Sc ac chi, l'auteur de cette découverte, le fluor serait combiné à l'ammonium et au silicium sous la forme d'un sel double. Parmi les autres substances figurent le chlorure de calcium, la cotunnite, le sulfate double de soude et de potasse : enfin, à l'intérieur du cratère, dans des masses salines formées de gypse et de soufre, on a constaté la présence de l'acide fluorhydrique.
Origine des phénomènes volcaniques. M. Tsc h er m ak (3), en étudiant les conditions dans lesquelles s'exerce l'activité volcanique du globe, a été conduit à se rallier à l'hypothèse émise pour la première fois, en 18/12, par M. Angelot. Cette hypothèse consiste à regarder les phénomènes volcaniques Cool. Society, 5 déc. 1377. Neues Jahrli., 1878, 826. V erhandl. d. nat. Vereins preuss. Itheinr. V erhandlungen let K. Akad. der IVi4senscharten, LXXV. Vienne, 1877.
(1) Royal geopr. Soc. Procedings, XXI, 255.
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