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REVUE DE GÉOLOGIE.
comme produits par le dégagement des gaz que les matériaux fondus
de notre globe avaient absorbés. Au moment de leur absorption, ces gaz, vu leur température très élevée, pouvaient être à l'état d'éléments simples; mais, quand la solidification des matières fondues leur donne issue, ils peuvent former des combinaisons avec dégagement brusque de chaleur.
M. Tschermak s'est attaché à montrer que l'hypothèse de M. R. M al le t (I) ne pouvait rendre compte, ni de la haute température des volcans, ni de la nature chimique de leurs émanations; tandis que, si l'on admet, qu'à de grandes profondeurs, la matière fondue peut dégager 50 fois son volume de gaz et que la vitesse des éruptions gazeuses dans un volcan est de 15 mètres par seconde, on trouve que les gaz dissous peuvent alimenter des évents volcaniques. MOUVEMENTS DU SOL.
Mouvements lents. SCANDINAVIE. On sait que dans le nord de l'Europe, le sol s'élève d'une manière continue au-dessus du niveau de la mer. Ainsi, à Stockholm, on a depuis longtemps constaté un mouvement d'ascension qui est très faible et ne paraît pas excéder om,o 15 par siècle; mais à Gefle, à dei kilomètres plus au nord, il est au moins de 00,6 pendant le même temps, et au cap Nord il est en-
core plus considérable. D'après M. Ig n ati us , le soulèvement serait même de i mètre par siècle, sur la côte est du golfe de Bothnie. Du reste, d'après des coquilles marines appartenant à une faune plus septentrionale qui a été trouvée par M. Tor ell à des altitudes
variant de 18o à 210 mètres, des soulèvements ont eu lieu en Scandinavie à partir de l'époque glaciaire (2). TREMBLEMENTS DE TERRE.
GÉOLOGIE DYNAMIQUE.
nale de la formation rhétienne. La profondeur du centre de rayonnement des ébranlements est évaluée par l'auteur à 7,11'..,9 Le tremblement en question n'aurait pas été de nature volcanique et on en devrait chercher l'origine dans un mouvement qui aurait fait jouer des fentes préexistantes. HERZOGENRATH. Les environs cl'Ilerzogenra,th, également visités
par le tremblement de terre de 1875, ont vu ce phénomène se reproduire le 24 juin 1878, dans des conditions presque identiques avec celles de sa première apparition. M. Von L as aul x a tiré de leur étude les conclusions suivantes : Le tremblement de terre se propageait linéairement ; l'épicentre était situé par 23°4 i'5/" de longitude ouest et 50°52'3 " de latitude nord ; les secousses étaient partout composées de mouvements horizontaux et verticaux. Leur vitesse moyenne de propagation était de 474',85 par seconde et la profondeur du centre initial a été trouvée de 27 kilomètres.
M. ,Von Lasaulx a constaté qu'il paraissait y avoir un rapport intime entre cette position du centre et la direction de propagation, d'une part, et l'existence d'une grande faille qui affecte le terrain houiller de la contrée; d'autre part, s'il n'y a pas encore de raisons péremptoires d'attribuer le tremblement de terre à une réouverture de la fente, du moins il y a entre ces deux phénomènes un rapport indéniable. IQUIQUE. A la suite du tremblement de terre (l'Iquique, le 9 mai 1877, le grand Océan a été traversé par une onde dont la marche a été étudiée par M. E. Ge initz (2). En tenant compte de l'heure à laquelle cette onde a été ressentie dans différentes stations, il en a calculé la vitesse, ainsi que la profondeur moyenne de la mer entre Iquique et ces stations CHEMIN DE L'ONDE s
BELLUNE. M. oef er (3) a analysé le tremblement de terre survenu à Bellune le 29 juin 1873. La courbe de propagation des secousses éprouve d'importantes déviations suivant les directions N.-O.-S.-E. et Est. La première de, ces directions est celle de la
fente Adriatique, c'est-à-dire qu'elle est située sur le prolonge' Revue de géologie, XI, 211
IL Milne-Edwards : Association ecientifique de France. 12 janv. 1879. Nem Jahrb., 1878, 858.
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ment de la dépression occupée par la mer Adriatique. La direction Est est celle de la faille de Laibach, qui marque la limite méridio-
d'Iquique à
Callao.
Conception.
Hilo
Honolulu Apia
Wellington Lyttelton
.....
Konaishi, Japon.. Hakodate, Id
.
DISTANCE
VITESSE DE L'ONDE
PROFONDEUR
d'Ionique.
par heure.
moyenne de POcêrtn.
kilomètres. 1.161
kilomètre,
moires. 609 2.002 4.250 4,058 4.067
1.866 10.234 10.575 10.629 10.482 10.429 16.362 16.222
Neues Jahrb., 1878, 423. Pelermann's geogr. letittheitungen, 1877, 4,54.
278 504 733 717 719
574 568
2.603
745
4.367 3.930
'706
2.54,5