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MINES DE 1...ACCHIPEL DES FÉR01.
tance suffisante pour motiver les dépenses d'une installation spéciale, installation qui ne pourrait se faire, du reste, que dans des conditions très difficiles. On ne peut, en effet, arriver que par mer au plateau où est le gisement, et on ne peut y aborder que quand la mer est très calme, ce qui est excessivement rare dans ces parages. 20 sumb6. Si de Waüs on se dirige en bateau au sud, en cotoyant la falaise verticale, on arrive en deux heures environ à Sumbô. La falaise, au sud de %lis, est, comme au nord, verticale, composée de sept ou huit assises de ba-
salte. C'est, du reste, la côte la plus sauvage et la plus rude de toute l'île de Sucléroê. Quelques centaines de mètres avant d'arriver à Sumbô, est une assise de plusieurs mètres de roche brun rougeâtre,
sorte de trapp basaltique. Cette roche contient de nombreux nodules de zéolithes, de roche verte, de quartz, de quartz bleus, et quelques veinules de jaspe. La roche verte contient quelques petites mouches de cuivre. En face du port de Thorshavn, cheffie de 1Vaalsi;. lieu de l'île de Stromô et capitale des îles Féroê, se trouve l'île de Naalsô. Cette île s'étend sensiblement du nord au
sud sur une étendue d'une douzaine de kilomètres. Le nord et le sud de l'île sont formés de deux parties à peu près planes, peu élevées au-dessus du niveau de la mer et reliées par une partie plus haute qui atteint jusqu'à 2 5 o mètres d'altitude.
Le village de Naalsii est dans la partie nord de l'île, en face de Thorshavn. Le gisement de cuivre est à l'extrémité
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(1LES DE SUDÉROh; ET DE NAALSOË
amygdaloïde, rouge brun, de 6 mètres de puissance, sensiblement horizontale entre deux couches de basalte contenant un plus petit nombre d'amygdaloïdes. On trouve dans
cette roche rouge et dans le basalte même de petites mouches et lamelles de cuivre natif de forme irrégulière.
A quelques centaines de mètres vers le sud-est, on retrouve la même couche rougeâtre, avec un peu de cuivre disséminé irrégulièrement. On ne trouve guère de cuivre dans cet endroit que sur une cinquantaine de mètres. Le cuivre accompagne, comme dans le premier gisement, des zéolithes, des roches vertes, etc. Le plan incliné sur lequel .on se trouve est fort étroit et' battu par la mer; c'est un point dangereux à visiter. Quand la nier est mauvaise, il faut aller du village de Naalsii aux pointes sud et sud-est à pied; on a deux heures de marche pénible à faire. On ne peut visiter le deuxième gisement qu'en descendant avec des cordes Zuo mètres environ de falaise surplombant la mer et risquant sa vie.
Ces deux gisements présentent le cuivre en quantité inexploitable.
Nous tenons, en terminant cette Note, à exprimer nos sentiments de profonde gratitude à Son Excellence M. le. Comte de Moltke, Ministre Plénipotentiaire du Gouvernement danois accrédité auprès du Gouvernement français à. Paris. M. le Comte de Moltke a eu l'obligeance de nous recommander spécialement aux autorités locales dés îles kéraê et de faciliter ainsi notre mission d'étude.
SU d .
Quand la mer le permet, on va en bateau de Thorshavn
directement à la pointe sud, et on débarque sur l'assise inférieure de la falaise, qui s'avance en pente rapide dans la mer. La falaise supérieure n'a là, du reste, qu'une soixantaine de mètres verticalement. Dix mètres environ au-des-
sus du niveau de la nier, on voit une couche de trapp Toms XVII, 1880.
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