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AFFAISSEMENT DES TERRAINS.
AFFAISSEMENT DES TERRIENS.
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thodes d'éboulement., en raison du second facteur qui DE L'ÉCHAUFFEMENT PRODUIT PAR L'AFFAISSEMENT DES TERRAINS Par M. RATON DE Là GOUPILLIERE, ingénieur en chef des mines, Professeur d'exploitation it l'École des mines.
entre dans l'expression du travail, à savoir la tombée. En effet le tassement sur le remblai n'est jamais qu'une fraction de la hauteur du chantier, tandis que le foudroyage s'effectue au contraire sur toute cette hauteur. Si donc nous montrons que l'effet est sans importance dans le cas de l'éboulement, cette conclusion .s'étendra à fortiori à celui du remblayage.
Parmi les causes qui peuvent produire l'échauffement précurseur de l'incendie des charbonnages, on a mis en avant la transformation en chaleur du travail développé par la pesanteur dans l'affaissement qui suit le déhouillement. Cette explication présente en effet un côté séduisant en raison de l'énorme masse qui se trouve alors mise en mouvement et de laquelle on peut attendre des effets calorifiques intenses. Mais il me paraît facile d'en préciser la véritable valeur. Elle réside entièrement, à mon sens, dans une distinction fondamentale, suivant que l'affaissement s'opère ou non d'une manière régulière au-dessus du champ d'exploitation. Supposons en premier lieu que tout le terrain descende uniformément. Alors l'importance de la masse disparaît; car si le travail, et par suite la chaleur développée, sont proportionnels au poids en mouvement4a répartition s'effectuant sur cette même masse, elle développe une température qui en devient indépendante. S'il s'agit de méthodes
de remblai, la masse sera plus grande:Len général, car l'affaissement progressif du terrain se fait ordinairement
tout d'une pièce, tandis qu'avec les méthodes d'éboulement le foisonnement en limite la propagation en hauteur. Mais cela ne constitue, quant au résultat calorifique, aucune différence entre les deux cas, puisque nous venons de dire que la masse est sans influence. Au contraire le remblayage cédera le pas, sous le rapport de l'échauffement, aux mé-
Je viens de dire que, lors de l'éboulement, les matières tombent de toute la hauteur de la taille. Ceci n'est vrai cependant que pour la partie inférieure. Les .régions les plus élevées de la propagation n'éprouvent au contraire qu'un déplacement insignifiant. On pourrait donc admettre pour l'ensemble une moyenne qui serait la demi-hauteur. Mais il sera au contraire plus juste d'accepter, comme je l'ai dit tout à l'heure, la hauteur totale H, car nous devons ici nous préoccuper, non de la moyenne, mais du maximum ;
et d'ailleurs la partie inférieure qui éprouve ce déplacement H est celle qui mettra le plus immédiatement le feu dans les travaux, s'il y a lieu. Si donc nous envisageons l'unité de poids, elle fournit un nombre de kilogrammètres égal à H. Ceux-ci se convertiront en
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calories et développeront une élévation de tem-
pérature égale à
H
si C désigne la chaleur spécifique 425.0 des matières. La valeur de cette dernière donnée, pour les matériaux analogues à des roches ou du charbon, ne paraît pas s'éloigner beaucoup de de degrés
H
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ce qui fournit pour le nombre
D'ailleurs, sauf des exceptions dangereuses,
on peut admettre que la hauteur II des chantiers nedé passe pas 5 mètres, ce qui réduit la valeur définitive à
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