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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNE-LES-BAINS.
eaux en pure perte pendant un an ou deux pour supprimer ces mauvaises qualités. Avec le niveau actuel d'abaissement, on serait au-dessous de ces sources d'eaux impures et il serait assez facile de les éviter grâce au drainage des terrains par les galeries des sources.
Sondage n° ii. - A la suite d'une conférence entre le service des mines et celui du génie, et dans le but d'augmenter la quantité d'eaux disponibles, le ministère des travaux publics décida la création du sondage n° ii, sur leplace des Bains. En s'appuyant sur les théories de M Drouot, on voulait essayer l'effet d'un forage placé à l'onest qu'amène des sources antérieures, et on détermina sa'position en le plaçant à 26rn,o5 de l'an gle nord-ouest de l'étabiiSsement civil, sur une parallèle à l'axe de la vallée déqa Borne menée par le puisard romain. On pensait aussi se trouver à peu de distance de l'ancienne source,Mayran, indiquée sur le plan de Lebrun, et bouchée après la.c.Cfdsition par l'État. Lé § travaux durent être 'interrompus pendant un temps asseelong,'par suite de l'opposition qU'y faisait le sieur Pecli.né-Mor1ôtpropriétaire- d'une iiiaison placée.'1, '& mètreau SUA-ouest. Cette personne prétendait que les:lcoups
sonde et de mouton ébranlaient sa construction et la mee talent en péril. Une expertise fut ordonnée et les travaux, inteh-ompus presque au commencement du forage, purentl êtrWrepris peu après par décision ministérielle. nue autre réclamation, émanant d'un sieur flouzelotilogeur; faillit encore retarder le sondage. Cette personne prétendait que le voisinage des travaux lui faisait perdre sa clientèle, et réclamait des dommages-intérêts. Sa prétention fut réduite à néant ainsi que celle du sieur Péchiné, après les constatations opérées par M. l'ingénieur des mines Duporcq, chargé de ces travaux. 'Le travail commença le 28 novembre 1863, par la création. de la caisse de sondage : le sol, situé à om,47 au-des-
SONDAGES.
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sous du niveau de repère, fut entaillé en forme de puits carré de 2 mètres de côté et 4 mètres de profondeur, boisé
en madriers de sapin avec cadres de chêne. Dans cette cavité, on installa au centre, le 9 décembre, un prisme vertical à section carrée, formé de planches de sapin de orn,o5 d'épaisseur, et de 3m,97 de longueur, renforcé intérieurement par des pièces triangulaires remplissant les angles, et, à l'extérieur, par trois cadres en bois et une frette en fer. Le prisme avait oin,52 de côté à l'intérieur: sa base était appuyée sur un grand cadre en chêne placé à la profondeur 4r°,44 (au-dessous du repère). Un garni en glaise, remplissant le vide du puits, servit à en assurer l'étanchéité, et une conduite fut ménagée vers l'orifice pour déverser les eaux dans un égout et pour pouvoir jauger les débits. L'installation de l'engin fut terminée le 22 décembre 1863, époque où se produisit l'opposition Péchiné-Morlot.
Le travail fut repris du si février 1864 au 26 du même 'mois, plis du 7 mars au 8 juin. La durée totale du forage avait donc été de 132 jours, en comprenant dans ce chiffre
les travaux préparatoires, mais en déduisant les interruptions forcées. L'ouverture du puits d'orifice avait fait rencontrer seule-
ment des terrains remaniés formés de débris de vieilles constructions, et des vases argileuses noires. On avait trouvé un tuyau de conduite en bois, posé horizontalement,
un tronc d'aulne, des débris de moellons, de tuiles et de tuf, et un fragment de corne pétrifiée. Au-dessous de la profondeur de 4-,44, on commença le forage au diamètre de om,435, avec élargissement, en posant des tubes de retenue en tôle de om,45 de diamètre sur 19 mètres de hauteur, puis on continua avec le trépan de om,225 sans colonne de retenue, jusqu'à la profondeur de 461'1,49 à laquelle le travail fut çléfinitivement arrêté. 'Le commencement du forage traversa d'abord, sur m,56