Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 256]

Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.

TRAVAUX EXÉCUTÉS A .10URBONNE-LES-BAINS.

AMÉNAGEMENT DES SOURCES.

s'est pas préoccupé de ce fait jusqu'aux nouveaux travaux, parce que tout le monde regardait la situation comme trae sitoire et comme destinée à subir une prompte transforme tion. Mais P.aqueduc a une autre difficulté à vaincre : la rivière d'Apance est sujette à des crues subites de plus de 4 mètres, montant alors de 71-,75 au moins au-dessus du radier de la tête aval, et par conséquent à près de 3 mètres au-dessus de la cote du radier à la tête amont. Laisser l'aqueduc ouvert à ces irttrusions, c'était amener les crues presque au niveau die-sol de la place des bains et risquer de faire pénétrer dejeau douce dans tous les ouvrages souterrains. M. Duporcq a essayé rie. r revenir ces accidents en fer,

'yait_aboutir à peu près au point que nous signalons. Peutêtre.mlême leur ouvrage existe-t-il encore; mais il n'a pas été recherché en 1869, et quelques essais, bien incomplets, il est vrai, tentés en 1877, ne nous ont pas fait retrouver ltrace de Jeur égout à l'aval du nôtre. Nous croyons que

510

mant la tête aval au moyen d'une vanne autoclave en bronze engagée dans la maçonnerie et ayant une ouverture Circulaire de om,25 de diamètre (fig. 8, Pl. VI). La vanne devait laisser écouler les eaux de l'aqueduc ; en cas de crue; elle devait se fermer et ne laisser l'aqueduc, se remplir que par les eaux thermales provenant des sources. Comme là capacité de l'aqueduc est de 600 mètres cubes, il aurait fallu aux sources, pour le remplir, au moins vingt-quatre

fleures, 'temps suffisanUpour laisser passer le fort de là ettie:t Malheureusement Pexpérience a n-tontréJ que ce ffioyen,préservatif,était insuffisant, et nousavons dû adopter-divers expédients pour en. éviter les désastreux effets.8IéLeHseul moyen- vraiment efficace de laisser l'aqueduc

toujours libre, aurait été de lui donner une longueur de 5.00è

Mètres et de le faire aboutir à PApance, au-dessous

dune retenue d'eau dite. « le battant d'écorce »-.

Lebrun

nivait bien proposé cette _longueur ;.,mais il évaluait la dé,

pense totale à.6;000lrancs, tandis que le coût réel en aie ,ait été de 3oo..mtio. On a reculé devant cette somme éle, les Romains, au contraire, avaient probablement eeépté cette conséquence de la situation, et nous pensons Élue leur aqueduc, placé el;8o au-dessous du netreï.de

51 e

cette, recherche offre un grand intérêt, et nous pensons qu'elle sera reprise tôt ou tard. .:,Résumons la construction de l'aqueduc, en disant que, pendant cette année 1869, on a construit un égout, à sectiou.ovoïde, dont le radier commence à la cote 251,78, auprès de.rangle-norcl-ouest des bains civils, pour aller dé-

verser les eaux, après:: un parcours de 85o mètres, à la cote 250,78, dans ,la rivière d'Apance,.:et que le déversoir est fermé, plus ou moins complètement, à son débouché, par une vanne autoclave en bronze.

ni;Reprise des Initiaux. - M. Duporcq ayant quitté la Haute:Marne aprè- la fin de l'aqueduc, ..nous avons dû reprendre la suite, des travaux de Bourbonne. Mais la guerre et la question de dépense ont arrêté tout travail jusqu'à l'année 1875.

euln 1874, l'administration a décidé la continuation des ttavaux; de nouveaux -plans ayant -été.établis pour la re-

construction, des therniesnos projets, ont dû subir des modifications assez importantes, et notamment le déplace-

ment des puisards et des grands réservoirs. Nous avons adopté d'ailleurs, en principe, le refroidissement par simple exposition à l'air. Les nouveaux travaux n'ont pu être commencés que le zo-février 1.875, époque bien tardive pour finir au 15 mai: Mais une saison exceptionnelle est venue les favoriser, fort

heureusement d'ailleurs, car ils eussent été à peu près impossibles, avec les conditions climatériques habituelles de Bourbonne, de février à mai. Sauf deux ou trois inondation-si, nous avons peu souffert du mauvais temps, et nous Denna)-eti.déjà bien de la .peine à épuiser les 1.200 mètres