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TRAVAUX EXÉCUTÉS A BOURBONNELESBAINS.
cubes journaliers qu'il nous a fallu, enlever parfois,. dans des chantiers très restreints, pendant des. semaines entières. Le premier travail consistait forcément à commencer le réseau des galeries souterraines par les parties aboutissant
à l'aqueduc de 1869 et à prolonger ces sections jusqu'à l'emplacement des puisards projetés. Nous pouvions ainsi nous dispenser de presque tous les épuisements jusqu'à,la cote 251,7.5, c'est-à-dire sur près de 4 mètres de hauteure Les travaux furent, en effet, entrepris. à, partir deraquedg jusqu'au puisard civil d'une part, et jusqu'au puisard mil
taire d'autre part; ces deux sections avaient respective, ment 18 et 22 mètres de longueur. Toutes deux devaient comporter un raccordement particulier pour passer du profil adopté pour l'aqueduc (fig. 7, Pl. VI) à celui que nous avions dû choisir (fig. 2) pour les galeries des sourceCes dernières, devant recevoir un ou deux gros tuyaux
(départ et amenée), présentaient deux banquettes destinées à les soutenir. Les travaux des deux puisards' furent commencés sinank
tanément jusqu'à la profondeur d'écoulement des eauxpuis on termina le puisard militaire. On reprit ensuiWk puisard civil, et enfin on acheva le réseau des galeries des sources. Cet ordre chronologique était déterminé par les
AMÉNAGEMENT DES SOURCES.
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largeur de 7",2o sur une longueur de 16m,2o, afin de réserver la place des galeries du. sondage 8 et,dusondage 9. La fouille fut donc commencée sur ces dernières dimen-
sions et sur 2 mètres de hauteur. Aussitôtaprès, on la boisa, en la garnissant en totalité de deux épaisseurs de: madriers de om,o6 d'épaisseur, posés verticalement et jointifs, réunis intérieurement par des longrines de Orn,20 de
large et om;i o d'épaisseur, placées à i mètre de distance verticale l'une de l'autre, en deux rangées. Les longrines étaient. arc-boutées par des pièces de bois de om,2o à om,3o
d'équarrissage, en sapin, ayant une longueur de 6m,75, et écartées de mètre en mètre_ Des contre-fiches réunissaient eutre eux les grands étais pour en empêcher le flambage et les transformer en une sorte de treillis immuable. Les ex-
trémités de la fouille, plus. difficiles à garantir, étaient garnies de madriers, avec longrines soutenues par de courtes fiches appuyées sur les grands étais, choisis parmi. les plus forts. Cette première partie de la fouille a présenté peu d'intérèt; elle était composée. de remblais rocailleux. On y a mis à découvert la voûte de; la galerie moderne, réunissant le sondage n° 8 aux sources romaines et att,puisard militaire. A.ussitôt la première. zone boisée, on attaqua de. nou-
veau la terre sur 2 mètres de profondeur. Les déblais se
circonstances mêmes du travail, et surtout par le petit
composaient encore. de démolitions ; mais on commença à
nombre des pompes d'épuisement dont nous disposions;. mais, pour exposer les travaux, il nous paraît plus avant' geux d'examiner les divers ouvrages séparément. Puisard militaire. - Les fig. i et 2,1'1. VII, montrent la coupe et le plan du travail à exécuter-Vexcavation principale devait présenter à la base une longueur de 15 mètres sur une largeur de 6 mètres, formant les dimensions de la couche de béton à poser sur i mètre d'épaisseur environ ; elle devait aller en s'élargissant un peu pour permettre le boisage; puis, à la cote 251,47, elle devait présenter une
rencontrer au fond une masse de terre glaise de couleur grise. Elle était rapportée. et posée par mottes, car elle renfermait des filaments de racines.
Dès cette. seconde entaille, on tomba sur un aqueduc romain rempli de boue. Sa forme générale était ovoïde et se composait d'un cintre de o"1,85 de diamètre, réuni par
des piédroits, de om,80 de hauteur, à un radier plan de Cm,85 de largeur. Cette construction était exécutée en moellons. Les. piédroits avaient une épaisseur minima de
- le
- tout en parfait état (fig. 2,P1. V).