Annales des Mines (1880, série 7, volume 17) [Image 264]

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TRAVAUX EXÉCUTÉS' A BOURBONNE-LES-BAINS.

ments. A côté de lui gisait un' hiiSte en brolde jadieckfé-; représentant line tête' de femme d'un beau dessin,%miS profondément corrodé. La position clans une niche afi bout de la grande piscine 'à gradins peut faire supposer cïue ce buste représentait Damona. La chambre des pompes fut construite à cette cote 2 51,e

527 permettre de le recouvrir au moyen de grandes briques ou de petites dalles dans les endroits où cette mesure est reconnue nécessaire AMÉNAGEAIENT DES SOURCES.

es galeries communiquent avec l'aqueduc en deux points, l'un peu éloigné du sondage n° 9, auprès des thermes militaires, l'autre à l'angle nord-ouest des bains

et munie de deux grosses pierres de grès sur lesquelles Oti

civils.'

installa in bâtis portant à la fois les'pompes etiénylindres à vapeur :aedessus de 1à' Chambre àkl'ouesC On plà,61'4 chaudière dans un massif cdiistruit aujour. Nous aviOns adopté cett6 disposition pour réduire à 4°',56.' au plus là-hauteur d'aspiration: des pompeSelvious comptions sur ta itanne autoclave de l'aqueduc pour-féviter des inondations Sbuterraines de quelque-durée ad: dessus du niveau du pavé de nos pompes, et Sur le chnentage des

à la tête de sondage, construite en même temps que la galerie. Aucun ouvrage souterrain n'a été rencontré dans ce trajet, ,sauf la galerie boisée construite en 1859 pour

parois pour empêcher les infiltrations dans la:chambré, deS 'pompes. Mais nos prévisions ne se sont pas réalisées, eti

tonmei, pour ,,parvenir à la tête de sondage n" 8. Cette position avait été choisie pour éviter un terrassement spé-

a fallu, en 1876, relever de près de 2 mètres le sol delà

,cialj-différent de la fouille du puisard elle-même. Une porte,

chambre et les pompes avec lui. La hauteur d'fdSpilt4ieft

liabituellement fermée par une cloison de briques, réunit le puisard à la galerie. Le trop-plein est à côté d'elle. Le -seuil de la porte est à la cote 251,97 : elle sert au passage sludéversoir et permet, au besoin, des jaugeages directs pour le partage des eaux.

s'est trouvée alors portée à 6 mètres environ r'i-inais séjour de l'eau minérale dans le puisard la débarrasse ase de ses gaz pour que l'aspiration ne souffre pas : en sorte

que l'expérience a montré que les gaz nesendaient l'aspiration difficile avec la nouvelle cote adoptée.

Galeries des sources. - L'ensemble de la tuyauterie réunissant les sondages aux puisards devant être placé à la cote moyenne 252, ou environ, nous avons dû construire

ùn réseau de galeries souterraines ayant leur radier yet dessous de cette cote. Nous leur avons donné le profil (fig., pl. VI), afin de maintenir la tuyauterie, en temps ordinaire, au dessus des eaux s'écoulant par ces galeries. La nécessité de placer le radier un peu plus haut que celui de l'aqueduc

(cote 251,78 à l'amont), nous a fait remonter l'axe des tuyaux à la cote réelle 252,17; de là le profil représenté sur nos dessins. La forme du caniveau est destinée à

Du premier de ces points, la galerie se dirige vers lé puieel militaire. Elle passe d'abord auprès du sondage n° 9, et lance vers lui un court embranchement aboutissant

ittener au puisard ancien les eaux du sondage n° 9. La galerie,, arrivant auprès du puisard militaire, le con-

De l'angle sud-ouest du puisard, la galerie va 4, la chambre de distribution. Un embranchement a été construit vers le sondage n° 7, mais il est inutile parce que ce forage 11,e donne pas d'eau. Sur ce parcours de la tranchée, nous -avons rencontré plusieurs murs n'ayant rien de remarquable,

et seulement un reste de galerie écroulée faisant suite à ,l'une de celles rencontrées déjà par l'aqueduc en 1869. La galerie dont nous parlons, ou galerie militaire, aboutit

à la chambre de distribution (fig. 5 et 6, Pl. VIII). Cette construction est un octogone régulier, recouvert d'une voûte et muni d'une cheminée, son radier est à la cote de la banquette (251,97) et posé sur le dallage romain. La