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MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE.
MINES D'ANTHRACITE DE LA MURE.
Vaut que l'inclinaison de ces couches est inférieure ou supérieure à 45°. Examinons d'abord les travaux à exécuter dans une grande couche d'inclinaison supérieure à 45°; nous prendrons ensuite une grande couche d'inclinaison inférieure à 45°, et enfin les couches de moindre puissance. Travaux préparatoires dans une grande couche d'inclinaiSupposons que l'on soit son supérieure à 45 degrés. arrivé au point A (fig. 5, Pl. V) par un travers-banc et une galerie d'allongement au toit, et qu'en ce point se trouve
pendage de la couche, jusqu'à la limite du champ d'exploi-
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déjà un puits de recherche AA', fait au toit, suivant l'inclinaison de la couche ; tout est déjà pris dans cette galerie supérieure, sauf la partie nécessaire pour l'aérage entre A' et le jour (fig. 6, Pl. V). La différence de niveau entre A et A' est de 27m,2o. On
mène suivant le toit de la couche une galerie d'allongement AA'A", etc., où l'on place un chemin de fer avec une pente de 1 centimètre par mètre; on pousse cette galerie jusqu'à la limite des champs d'exploitation. Au fur et à mesure que cette galerie AA'A' avance dans la couche, on pratique d'abord en A', distant d'environ lo mètres de A, et ensuite de 5o en 5o mètres, des galeries montantes ou montantes A2B, A3C, etc., qui permettent le passage des ouvriers et la descente des anthracites dans de grands paniers, auxquels sont fixés deux sabots ferrés, facilitant le traînage dans les montantes. Les ouvriers leur donnent le nom de panières. Ces montantes partent de la galerie d'allongement à une hauteur de om,8o au-dessus du chemin de fer, et sur une première longueur de 3 mètres environ, sont menées carrément à la direction de la couche avec une pente de 5 centi-
mètres par mètre, elles sont ensuite dirigées avec une pente invariable de 25 centimètres par mètre, de manière à rejoindre bientôt le toit contre lequel elles sont tracées dans le même sens, sur toute leur longueur dans l'amont-
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tation.
En commençant ces galeries montantes, on leur a donné
5 centimètres de pente seulement, pour poser quelques panières pleines, en attendant leur chargement sur les wagons plats; et c'est pour rendre ce chargement plus facile qu'on a ménagé entre ces montantes et le chemin de fer cet escalier de om,8o de haut, que l'on appelle chargeoir dans le bassin. La galerie du chemin de fer a un peu plus de hauteur dans ses points de jonction avec les montantes, pour faciliter le travail des ouvriers chargeurs. On voit, du reste (fig. 7, Pl. V) les détails de raccordement d'un chargeoir.
On divise chaque montante en cinq intervalles égaux B13132B"A", etc. Cette division faite, après avoir retranché la
hauteur de l'escalier ou chargeoir, qui demeure réservée, chacun de ces intervalles est égal à 5,28 de différence de niveau, puisque nous avons supposé que l'amont-pendage de la couche au point A est de 27m,2o. Au point B de la i" montante, à 21-,92 au-dessus de la mère-galerie A, on a mené une galerie d'allongement au toit de la couche, avec une pente de i centimètre par mètre. Elle a été poussée jusqu'au point E, à 5m,5o de la deuxième montante A3C, avec
laquelle cette galerie d'allongement n'aurait pu faire une communication utile pour le parcours des travaux. Nous verrons bientôt cette communication s'établir plus facilement, autrement. On fait de même pour chaque montante. Au point C, on mène, toujours avec la pente de i centimètre
par mètre, une galerie, carrément à la direction moyenne de la couche. Cette traverse vient atteindre le mur en E" (fig. 8, Pl. V). On fait de même en D, etc. ; puis on met toutes ces traverses en communication par une galerie d'allongement E'E', etc. au mur de la couche. Au point F de la traverse CE', à 2 mètres de la galerie d'allongement suivant le toit, on mène parallèlement à ce