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ACCIDENT DU PUITS FONTANES
DES HOUILLÈRES DE ROCHEBELLE (GARD).
I715 au-dessus de celui du grand puits. L'aspiration de l'air s'effectuait : i° au moyen d'un tuyau de vapeur débouchant dans le petit compartiment, à 125 mètres de profondeur; 20 au moyen du tuyau d'échappement de la machine d'épuisement, lequel débouchait dans le puits
NOTE SUR
L'ACCIDENT DU PUITS FONTANES
d'aérage. A 32 mètres à l'est du puits Fontanes, il existe,
DES HOUILLÈRES DE ROCHEBELLE (GARD)
pour le service d'une petite exploitation en amont, un puits d'extraction p, de 20 mètres de profondeur, communiquant avec la galerie AB par un travers-bancs TT, lequel est perpendiculaire à une galerie d'écoulement E
Par Ill. DE CASTELNAU, ingénieur des reines.
débouchant presque au niveau de la rivière le Gardon. Une porte K, établie dans la galerie AB, isole de ces travaux le retour d'air du puits en fonçage.
Le 28 juillet 1879, un grave accident est arrivé au puits Fontanes de la concession houillère de Rochebelle et Cendras (Gard). La cause étrange qui l'a provoqué, les circonstances
La couche s a, dans laquelle l'accident s'est produit, a été recoupée dans le puits à 246 mètres de profondeur. Elle avait une puissance totale de 4 mètres, y compris un entre-deux schisteux de 2'",5o : en la traversant, il s'était dégagé une quantité notable d'acide carbonique. Cette
qui l'ont accompagné, les appréhensions que la révélation d'une nouvelle source de dangers peut faire concevoir pour l'avenir, sont autant de sujets dignes de fixer l'attention des ingénieurs et d'être soumis à leur examen. Je souhaite que ce compte rendu, en signalant aux mineurs un ennemi qu'ilg ne connaissaient pas encore, ait pour résultat de provoquer l'étude des moyens propres à le combattre.
couche fut suivie quelque temps en direction, puis perdue à la rencontre d'un dérangement; après avoir marché à travers bancs dans le toit sur lom,Go de longueur, on reprit, près du dérangement, une trace schisteuse noire qui conduisit à la couche. Celle-ci fut suivie alors horizontalement :
Description du lieu de l'accident (Pl. VI, fig. 2, 3 et I).
Le puits Fontanes est un puits en fonçage ouvert dans
42°',8o du puits, sa puissance étant de 1',20 et son allure mieux réglée, on entreprit un montage bd, suivant l'inclinaison, dont la moyenne est, en cet endroit, de 13°31'. Ce montage marchait vers une descente commencée dans la couche 6 au niveau 125 et dont le percement avait dû être arrêté par suite de l'afflueme des eaux, de l'acide carbo-
une région où le terrain houiller est plissé, ondulé et très tourmenté, probablement sous l'influence de soulèvements dont le mont Cabane et le Rouvergue sont des témoins, et d'une faille très importante, dirigée h. 5, qui
met, au voisinage du puits, le trias en contact avec le néocomien. Ce puits, de 4m,3o de diamètre intérieur, a atteint la profondeur de 345 mètres. Il est divisé en deux compartiments par une cloison en bois : l'un sert à l'entrée de l'air et aux manoeuvres, l'autre contient les pompes et les échelles et sert de retour d'air; à cet effet, il communique par la galerie AB avec un puits p1, dont l'orifice est
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nique et de la rencontre d'un amincissement.
Le but unique de ce travail était d'améliorer l'aérage en établissant une communication entre la galerie du niveau 246 et un orifice de sortie situé à 59 mètres au-dessus du niveau de la place.
La couche 11, comme toutes les couches rencontrées