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GÉOLOGIE ET HYDROLOGIE.
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MISSION TRANSSAHARIENNE.
Les nouveaux centres ne doivent plus s'établir au coeur même des cultures, mais à proximité, sur les monticules et les éminences ; tels sont les emplacements du bordj de
qui malheureusement sont emportés à chaque grande crue, L'établissement d'un barrage sur l'Oued El Arab serait une dépense considérable sans doute, mais productive. 11 est à souhaiter que cette idée soit mise à l'étude. Un barrage à pertuis, vers l'embouchure de l'Oued Djedi, permettrait enfin, indépendamment de son utilité pour le chemin de fer, de régulariser les submersions fertilisantes
Tala en-1 Moulidi à Ourlana, du village de Tamerna Djedida,
de la kasba de Ba Mendil près d'Ouargla.
En résumé, la situation du pays qui s'étend entre Biskra
et Ouargla motiverait à elle seule l'établissement d'une
de cette belle vallée.
voie ferrée, qui serait utile à l'extension de notre influence dans le sud, qui peut se faire, même indépendamment du trans-saharien, qui se fera, un jour ou l'autre, si le transsaharien se fait, et qui se trouverait prête à servir d'amorce au tracé passant par l'Oued Rhir, la sebkha d'Amaghdor et les oasis d'Air, suivant l'ancienne route des caravanes entre les Etats barbaresques et le Soudan.
La région de l'Oued Rhir et d'Ouargla a été représentée comme fiévreuse, infecte, inhabitable. Le tableau me semble
singulièrement noirci. Je crois, au contraire, avec le docteur Weisgerber, qu'elle peut devenir habitable pour les Européens, au même titre que les Marais Pontins, les rizières du Pô, ou la plaine de la Mitidja. Les oasis seules sont vraiment insalubres. Cela tient d'a. bord au mode d'arrosage des palmiers, tel qu'il est pratiqué de temps immémorial, ensuite et surtout, à la stagnation des eaux qui n'ont pas été absorbées par les terrains arrosés et qui filtrent dans des fossés collecteurs, soi-disant d'évacuation, fossés informes où l'écoulement ne se fait pas ou se fait mal. Quant aux villages, presque tous bâtis au milieu des oasis, aux points les plus bas, et entourés de fossés de défense, où se rassemblent les eaux croupissantes et où l'on jette les immondices, ils sont dans des conditions particulièrement malsaines. Les remèdes a un pareil état de choses sont d'abord de rectifier les fossés d'évacuation et d'assurer leur entretien par des mesures de police, de façon que le surplus des eaux d'arrosage soit drainé vers les régions de chotts, situées en contre-bas, qui s'offrent généralement dans le voisinage ; puis, de combler les fossés de défense, devenus inutiles depuis la domination française, ainsi que l'agha Ben Driss l'a fait a Tougourt, où depuis 1874 les fièvres ont presque disparu, et a essayé de le faire à Ouargla.
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Nous savons déjà, par la mission Flatters, qu'au sud d'Ouargla, la traversée des grandes dunes n'offre aucune difficulté, et qu'un chemin de fer peut gagner les Ahaggar dans les conditions les plus simples au point de vue technique. Paris, le ro juin 1880.
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