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LES EXPLOSIONS DU GRISOU,
ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
faut, en outre, supprimer les autres gaz étrangers, restituer de l'oxygène et rafraîchir la température (1).
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tions, même restreintes, exposent à un danger d'incendie. Il est enfin facile de comprendre que les surfaces ne pouvant être dressées avec un soin minutieux dans des tailles
6S. - Captage par la densité. M. Minary propose également un second mode de captage que la Commission ne saurait davantage approuver. Il est fondé, non plus sur
toujours eu voie de déplacement, on ne pourra jamais être sûr d'avoir des feux dans toutes les anfractuosités capables
l'endosmose, mais simplement sur la densité. L'auteur trace au plafond des galeries, des rigoles et des puisards
M. Gunther, pour diminuer le danger (1), reçoit le grisou dans des réservoirs, dont la base, formée de toile mé-
renversés, comme on le ferait sur le sol pour recueillir de
l'eau. Ces cloches seraient fermées par un plancher à claire-voie pour gêner la diffusion. Des tubes de zinc, ouverts à la partie supérieure, y recueilleraient le gaz, qu'une canalisation conduirait au jour.
cn.
Lampes éternelles.
On employait autrefois les
lampes éternelles, qui ont encore conservé des partisans, même éminents (2). On désigne sous ce nom des feux fixes
placés au sommet des cloches et au plafond des galeries pour consumer le grisou au fur et à mesure de son arrivée
de loger le grisou.
tallique, isole à l'intérieur la combustion. Le haut, de forme conique, communiquerait avec un tuyau évacuant les gaz brûlés. Le tirage de la lampe placée dans chacun de ces réservoirs aurait, du reste, pour effet d'y appeler avec plus d'activité l'air vicié.
On a proposé (2) un moyen à peu près équivalent, qui consiste à disposer des conducteurs électriques, interrompus sur les points critiques de manière à ce que le courant y détermine des étincelles qui provoqueraient périodiquement la combustion du grisou.. Avec une complication de plus, cet appareil prête aux mêmes objections que le
sur ces points, avant qu'il atteigne la proportion explosible. Mais on doit regarder ce procédé comme extrêmement
précédent.
dangereux, car un afflux anormal et un peu abondant
M. Gunther, excepté pour l'orifice de sortie, les toiles métalliques par des parois de terre poreuse, sauf quelques vitres, destinées h utiliser la lampe pour l'éclairage. L'endosmose
pourra élever la teneur du mélange à un point où l'infini melon se propagera de proche en proche et sera capable d'atteindre des régions explosibles. De plus, le système duppose évidemment une grande tranquillité de l'atmo-
sphère, sans quoi le grisou, au lieu de s'accumuler au toit, se noierait dans toute la masse. Or la combustion des
lampes et du grisou détermineront un tirage et des secousses qui favoriseront, au contraire, la diffusion du gaz.
Il ne faut pas se dissimuler non plus que ces inflamma.
M. Vicaire propose de remplacer, dans l'appareil de
appellerait dans cette enceinte isolée le grisou pour l'y détruire incessamment. L'auteur de cette proposition ne la considère, du reste, que comme un simple adjuvant, lais, sant subsister l'emploi des moyens généraux ordinaires. Remarquons cependant que le principe des lampes éternelles suppose, comme je l'ai déjà dit, un air stagnant,
si
( I) Avis adopté par la Commission dans la séance du s8 mai 1879. (a) Comptes rendus de l'Académie des sciences, tome LXXX1I, pages Alto et 479.
Berg'unct triittemnânnische Ze,i,t,unti, 1876, pages 93 et 233. M. GIRAur (Berg geist, 865). M. SOMMER (Berg und Itüttenmiinnische Zeitung, 1867, page-811. M. HANSELL,, »idem, page 297),