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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR 3o8 les éléments nécessaires pour établir des calculs rigoureux, La Commission, après une discussion longue et atter> tive, à laquelle ont pris part MM. Burat, Le Châtelier, Mallard, Thenard, Tresca et le rapporteur soussigné, a for-
avril 1879, les conclusions suivantes : « La Commission, tout en rendant
mulé finalement, dans sa séance du
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justice à ce qu'a d'ingénieux le procédé proposé par M. Francis Laur, émet l'avis qu'il serait probablement inefficace, et dans tous les cas dangereux. ;)
§ XII.
MOYENS PRÉVENTIFS NON FONDES SUR LA VENTILATION.
Les procédés qui ont été employés ou proposés pour combattre le grisou, autrement qu'en le noyant dans une grande quantité d'air, sont les suivants eut.
I.
E.
Pénitent.
Absorbants. Pression.
Le principal moyen employé autrefois con-
sistait à faire épurer les chantiers, avant la descente du poste, par un homme courageux, qui payait souvent de sa vie son dévouement. 11 était chargé de parcourir la mine avec une mèche allumée, à l'aide de laquelle il enflammait au plafond les accumulations de gaz, de manière à en débarrasser pour un certain temps les travaux. Pour se prérecouvert fait
d'un costume et d'un capuchon de cuir qui lui avaient donner le nom de pénitent (I). 11 rampait à terre au u10 (i)
Pénitent, canonnier, firetnan.
ment d'élever sa mèche. Parfois il organisait à loisir des. systèmes de fils de fer sur lesquels il faisait avec une ficelle
courir au moment voulu un petit chariot boute-feu, en se tenant lui-même aussi éloigné que possible. Ce moyen barbure a disparu sans retour.
M. Minary a proposé de capter le grisou à l'aide de tuyaux en terre poreuse, auxquels il attribue la propriété d'en déterminer l'endosmose. Cette canalisation conduirait le gaz jusqu'au jour, où il serait brûlé (1). Deux ventilateurs, l'un aspirant, l'autre foulant, placés à la surface aux deux extrémités de la conduite, y Ge.
Endosmose.
détermineraient le mouvement nécessaire. M. Minary cite des expériences qu'il a faites en 1868 (2), et d'après les-
mètre carré de surface poreuse laissait tamiser par heure 7oo litres de gaz. Ce phénomène paraît s'effecquelles
t
tuer proportionnellement à la densité.
Pénitent. Endosmose. Captage par la densité. Lampes éternelles.
seever, d'ailleurs, autant que possible, il était
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LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
M. Guibal fait observer toutefois que ces résultats ont été obtenus avec une atmosphère de grisou pur, et qu'ils pourraient sans doute être différents avec des mélanges d'air et de grisou de teneurs variées. Sans vouloir nier l'intérêt qui peut s'attacher à ce genre d'études, il sera permis de considérer, pour le moment, ce principe comme une simple proposition, et, dans tous les cas, comme un auxiliaire tout au plus et non comme un moyen fondamental de remplacer la ventilation. Nous avons vu, en effet, qu'il ne suffit pas d'enlever le grisou, il (i) Pour tous les systèmes qui conduisent le grisou au jour, il est nécessaire de se préoccuper d'éviter soigneusement le voisi-
nage de tous les feux de la surface. Une explosion a eu lieu dans ces conditions à Charleroi. ( Mémoire de
M. CRESWICK ,
letin de la Société de l'industrie minérale,
2'
Bul-
série, tome IV,
page 3.3). (2)
Comptes rendus de l'Académie des sciences, tome
Page 69.
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