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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
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devint grisouteuse. En outre leur action s'userait naturellement par la saturation progressive des affinités et il en résulterait pour leur renouvellement en temps utile un assujettissement qui, très probablement, entraverait les services d'une manière impraticable. Il resterait en outre à s'assurer dans chaque cas que ces absorbants si énergiques ne seraient capables par eux-mêmes d'aucune inr fluence facheuse. Les mineurs connaissent par expérience ce genre de difficultés, lorsqu'ils tentent d'absorber à l'aide de l'eau de chaux, ou de la chaux en poudre, l'acide carbonique des cavités difficiles à ventiler. On n'a jamais considéré ce moyen que comme un expédient des plus restreints dans son usage, et nullement comme applicable couramment à la totalité d'une exploitation. Cependant il s'agit là. d'un réactif très simple et d'une affinité énergique. .
Pression. M. Bérard a proposé de combattre la
production du grisou par une pression statique de 4 à 4o centimètres d'eau développée dans toute la mine. Mais nous avons vu que cette pression, et d'autres même bien supérieures, seraient presque toujours absolument impuissantes à empêcher ce dégagement. De plus, il serait à peu près impossible de maintenir la, pression dans toute l'étendue d'une mine au milieu d'un sol crevassé. On ne Va que trop éprouvé quand on a cherché à établir des sas d'air, quoique bien limités, lors du coup d'eau de Tynewidle, pour rejoindre les ouvriers enfermés par l'inondation dans les cloches naturelles d'air comprimé. Enfin, la question de
LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
§ XIII.
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TIRAGE A LA POUDRE.
Précautions dans le tirage. Pour lutter contre le grisou, un premier ordre d'idées consistait évidemment à tenter de le .supprimer. De là un certain nombre de propositions qui sont contenues dans le S XII et dont nous venons de reconnaître l'inanité. Dès lors on se trouvait conduit, en se résignant à la présence du gaz, à se proposer simplement de le rendre inexplosible. Tel est l'objet de l'aérage, auquel nous avons consacré les SS VII à Xl. Si ce procédé était infaillible, le problème serait aussi bien résolu que par la suppression elle-même. Mais, comme il
s'en faut de beaucoup qu'il en soit ainsi, il nous reste à aborder un troisième ordre de considérations, en acceptant dorénavant le danger de l'inflammabilité du grisou et cherchant à constituer un ensemble de précautions spéciales capables de supprimer les causes de son inflammation, ou
du moins de les éloigner autant que possible. Ce genre de préoccupations s'étend particulièrement à quatre points principaux :
l'éclairage, le tirage à la poudre, la disposi-
tion des travaux et la réglementation générale. L'examen de ces quatre ordres de questions va faire maintenant l'objet des SS XIII à XVI.
Le tirage à la poudre constitue évidemment un grand danger d'inflammation du grisou ou des poussières, tant dans l'opération de l'amorçage que par l'explosion ellemême, surtout lorsque le coup débourre. En outre la se-
l'extraction, surtout avec la rapidité vertigineuse qu'elle tend de plus en plus à prendre, apporterait sous ce rapport
cousse imprimée à l'atmosphère peut faire sortir la flamme
des difficultés inextricables (1).
coups de grisou montre en effet que cette cause d'accident
des lampes de leur treillis protecteur. La statistique des
est l'une des plus meurtrières. La Commission a donc (i) Avis de la Commission dans sa séance du
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mai 1879.
apporté un soin particulier à étudier les moyens préventifs qu'il est possible de lui opposer.