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ÉTUDE DES MOYENS PROPRES A PRÉVENIR
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et importante qui ne fixerait pas l'attention en temps utile. Leverrier avait étendu à cet ordre de préservation contre les influences atmosphériques ses systèmes d'avertissements météorologiques à la marine et à l'agriculture. M. Daubrée, comme conseiller de l'Observatoire de Paris, s'était mis en rapports pour organiser ce service avec la Société de l'industrie minérale, sur la base de l'abonnement aux dépêches de l'Observatoire pour les mairies des principales agglomérations houillères (1).
M. Paul Thénard (2) a l'air des mines, un petit disposé, en vue de l'analyse de
os.
Appareils d'analyse.
eudiomètre très simple qui a été employé à Blanzy. Une cartouchière pleine d'eau renferme une cinquantaine de ces
tubes. On les vide dans les travaux aux points suspects, on les rebouche en les tenant renversés sur cette petite cuve à eau, et leur analyse se fait ensuite rapidement au laboratoire. M. Chuard a présenté à l'Académie des sciences, il y a une trentaine d'années, un gazoscope qui a été essayé à Douchy, mais est aujourd'hui abandonné. C'est une sorte
d'aréomètre assez difficile à transporter dans les mines et exigeant des corrections trop compliquées pour la pratique (5). M. Orsat a disposé également un appareil de laboratoire pour l'analyse des gaz de mine. En les faisant passer clans une série de tubes, il recueille l'acide carbonique dans la potasse, l'oxyde de carbone dans une solution ammoniacale de protochlorure de cuivre, et l'oxygène dans une dissolution de pyrogallate de potasse. D'autres tubes sont encore disposés de manière à recueillir les hydrocarbures. Cet
appareil, intéressant au point de vue scientifique, est trop
compliqué pour pouvoir servir à l'étude journalière de l'atmosphère
d'une mine sur de nombreux échantil-
lons (1).
Je me bornerai à mentionner simplement les appareils de M. Truchot et de M. Thuau, ainsi que celui de M. Wilson, fondé sur le même principe que l'instrument de physique connu sous le nom de baroscope (2). Le tube-étincelle du docteur Angus Smith est une sorte de briquet à air renfermant de la mousse de platine. Celleci rougit si l'atmosphère est grisouteuse au moment où on la comprime avec le piston. On annonce que cet appareil peut déceler la présence de 2,5 p. 100 de grisou (5). Livenig emploie la différence d'éclat du platine dans l'air pur et dans une atmosphère grisouteuse. Deux tubes, dont l'un est fermé et rempli d'air normal, tandis que l'autre reste ouvert, renferment deux spirales de platine. On apprécie leur éclat à l'aide d'un petit appareil photométrique dont la graduation indique la teneur en grisou de l'air de la mine (4).
M. Lemaire -Douchy a proposé un extracteur qui, à l'aide d'une canalisation et d'un aspirateur extérieur, appellerait incessamment l'air des divers points suspects dans un laboratoire d'essai. Cette idée est sans valeur. M. Amouroux a mis en avant un appareil analogue (5). M. Coquillion a construit des appareils fort intéressants (1) Compte rendu mensuel, février 1877, page
1.
Annales des
Bulletin de la Société 7` série, tome VIII, page 485. d'encouragement, 5' série, tome vit, page 295. niineS,
bre(2)18B8ou,llpeatigne
(I) Compte rendu mensuel, etc., juin 1877, page 2. (2) D-OMBRE : Le Grisou, page 45. (5) Ibidem, page 44.
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LES EXPLOSIONS DU GRISOU.
d3eit.l'Association scientifique de France,
in
oeto-
Mondes, tome LIII, page 1. ,Ileptaigned3e4.PAssociation scientifique de France, 10 octobre((5118Les B8llo (5)
Pièces annexées aux procès-verbaux, etc., page 120. TOME XVIII. 1880.