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L'INDUSTRIE MINÉRALE
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A .Rumillana, 4 mines arrêtées. A. Mata pente, 2 mines exploitées, 4 arrêtées. D'après la tradition, on a extrait de ce pointdes mine-
rais fort riches, mais leur exploitation a été à peu près abandonnée, après un grand éboulement qui ensevelit 5oo ouvriers.
Dans les alentours du Cerro de Pasco, mais faisant partie du même gisement, on trouve 5o mines actuellement exploitées, parmi lesquelles on voit celles de Colquijirca, les plus vieilles du Cerro, avec celles de Vinchos, où l'on
exploite à la Candelaria une fort belle veine de galène argentifère. » Tnumitenteinut.
Au sortir de la mine, les minerais sont
d'abord concassés en fragments de 0',02 au plus de diamètre, l'opération est faite par des hommes, au marteau. Les ateliers de préparation, ou haciendas minerales, sont sur les petits cours d'eau environnants, dont on a utilisé la force motrice pour cette préparation. Ces ateliers comprennent 10 les broyeurs, appelés ingenios. 20 le buitron, qui comprend l'ensemble des cirques ou patios où se fait l'amalgamation 5° La caperusa, c'est-à-direle four de distillation de l'amalgame d'argent; 40 Diverses constructions accessoires.
De toutes ces opérations, le broyage a voyage. ° une importance capitale, car toutes les autres en dépendent, au point de vue de la quantité et de la qualité de la matière.
La production des ingenios est limitée, car ils sont mu hydraudiquement, et la force est déterminée. Ce sont des moulins à roue motrice horizontale, de deux types différents 10 le carcamo, dans lequel la roue motrice est audessous de la meule, 2° le tabladillo, dans lequel la roue
DANS LE CERRO DE PASCO.
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motrice est au-dessus des meules, 'qui alors se trouvent sous une voûte.
Les roues sont à palettes, sur lesquelles l'eau tombe, avec une hauteur de charge variant de 2-,5o à 5 mètres, par l'intermédiaire d'un petit canal incliné à 450. Le rendement théorique de ces roues serait de 1/2 environ ; mais en réalité, il est beaucoup plus faible.
Le broyeur proprement dit se compose de deux meules en dio rite ou en grunstein ; l'une est horizon-
tale et s'appelle solera, l'autre est verticale et s'appelle voladera, et roule sur la précédente. La roue horizontale est au ras du sol, entourée par un petit rebord en terre, formant tasse. La voladora a un diamètre de 8o à 110 pouces. On fait arriver un peu d'eau sur la tasse, pour entraîner les parties les plus fines, qu'on recueille ensuite au moyen de deux bassins de décantation. L'opération dure 4 ou 5 heures. La vitesse du mouvement est limitée, d'abord par la valeur de la force motrice, et en second lieu: par cette considération qu'une trop grande vitesse, avec des parties trop fines, causerait des pertes : on la tient entre m ou 12 tours par minute. Le travail produit est de deux chevaux environ ; les moulins ordinaires produisent i caisse à 1, 5 par jour. Les parties fines produites s'appellent llamos ; le reste s'appelle relaves.
Suivant une statistique datant de l'année 1874, on comptait 119 ateliers comprenant 556 ingenios ou moulins, parmi lesquels 167 recevaient toute l'année la quantité d'eau nécessaire à leur marche, et 175 arrêtés une partie de l'année.
20 Traralenient au Inuitron (traduction littérale mémoire.)
« Le traitement des minerais moulus se fait à la partie de l'atelier appelée le buitron ; le buitron se compose toujours d'un certain nombre de cirques ou patios,