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DANS LE CERRO DE PASCO.
L'INDUSTRIE MINERALE
marche quand la quantité d'argent combiné au mercure augmente progressivement et d'une façon régulière ; quand la couleur du mercure est toujours le blanc, le cirque n'est
ni trop chaud ni trop froid : on dit alors que sa masses sa chaleur. On s'aperçoit de la fièvre, à la couleur particulière que prend l'eau de l'assiette, et à une sorte de précipité blanc qui reste en suspension dans l'eau, qui doit être du sous. chlorure de mercure. Le froid est caractérisé par la couleur jaunâtre du mercure et par la production d'une matière noirâtre, quelquefois en suspension dans l'eau, mais quia plupart du temps se tient à la surface ; pour cette raison, ce précipité ne semble pas contenir de mercure. Ces carat. tères sont naturellement plus ou moins sensibles, suivant que le cirque est lui-même plus ou moins chaud. La fièvre et le froid sont deux maladies qu'il y a lieu de soigner sans distinction, car toutes les deux conduisev. à un déchet dans le traitement. Ce déchet consiste soit dans
une plus grande perte de mercure ou un plus faible rein dement, soit dans une prolongation du temps nécessaire l'amalgamation, ou bien encore dans une certaine difliculte pour contrôler la marche et vérifier l'instant de l'amalga-
mation complète. Quand ces caractères ne se présentent qu'avec une faible intensité, le mal n'est pas encore dangereux : on dit alors que le cirque est frappé ou gâté, avec tendances à la fièvre ou au froid. On peut cependant continuer la même marche, malgré cette mauvaise disposition
du cirque; mais si le mal augmente, il y a lieu de cous.' mencer la guérison ; cette opération se fait à l'aide de tifs, appelés, par suite, remèdes.
réac..
Ce n'est que quelques jours après l'incorporation, qu'on peut reconnaître que l'amalgamation prend une mauvaise tournure ; alors le cirque est à peu près sec.
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ment et par le passage des chevaux, en ayant soin d'ajouter de l'eau pour donner à la boue une fluidité suffisante quand la matière est parfaitement homogène, on ajoute le remède propre à la maladie.
« Fièvre. - Si le cirque est très chaud, après la préparation à la guérison, on ajoute des minerais de cuivre oxydés, pulvérisées comme les autres minerais, on en recouvre la pâte, on ajoute de l'eau et on mélange intimement à l'aide des pioches ; on répartit la matière sur toute la surface, et on introduit les chevaux pour achever le mélange. De temps en temps, toutes les heures, par exemple, on fait un essai à la purtfila, et on examine avec soin les modications apportées, par le traitement curatif, aux caractères préexistants. Ces symptômes perdentp eu à peu de leur
intensité, et au bout d'un certain temps, le cirque semble posséder la chaleur suffisante. Cependant, la proportion de remède à ajouter doit être calculée suivant le degré de la maladie, afin de ne pas donner au cirque la maladie inverse. Au lieu dé l'oxyde de cuivre qui est lui-même argen-
tifère, on emploie aussi, pour guérir- la .fièvre, d'autres matières basiques, telles que les cendres ou la chaux. Ordinairement, on préfère les minerais de cuivre au début ou dans le courant de opération, réservant la chaux pour la fin.
« Froid. - Si le cirque est trop froid, on recouvre la surface de la boue avec du magistral en poudre ; on fait piétiner la masse par les chevaux. De même que dans le cas de fièvre, on constate, à l'aide de la puruîia, les améliorations qui se produisent dans la marche de l'amalgamation.
Si le progrès ne s'accentue pas jusqu'à ce que le cirque
Quelle que soit la nature de la maladie, on prépare la ma.
atteigne la chaleur voulue, on .ajoute encore une nouvelle quantité de magistral, on retourne, on introduit les che-
tière à la guérison, en la bouleversant par un retourne-
vaux : au bout d'un certain temps, l'essai indique une