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ET FROTTEMENT DES CUIRS EMBOUTIS, ETC.
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MESURE EXACTE DES HAUTES PRESSIONS
de 20 millimètres environ, celle de l'extrémité de l'aiguille sera de 5 oo millimètres environ. Nous allons montrer comment les leviers doivent être équilibrés. D'abord le levier FMI est équilibré autour de son axe au moyen d'une boule P dont on peut régler la po. sition sur le levier. D'autre part, l'aiguille doit être équilibrée à peu près autour de l'axe K, ainsi que le levier IKL; on obtient l'équilibrage parfait de l'ensemble de l'aiguille et du levier au moyen de la boule mobile L. Il ne faut pas s'exagérer du reste l'importance de la perfection de l'équilibrage ; l'essentiel c'est que les conditions restent toujours les mêmes après la graduation du manomètre,
La sensibilité de l'appareil sera très grande parce que les frottements des leviers sont presque nuls et le tube manométrique est au contraire grand et très puissant. Mais, comme dans tous les manomètres métalliques, il est impos-
sible de monter les axes des pièces sans aucun jeu ; ce jeu
donne lieu à une erreur dans un sens ou dans l'autre suivant qu'on ferait monter ou descendre la pression. Pour éviter cet inconvénient, on emploie généralement de petits ressorts antagonistes qui obligent les axes à s'appuyer toujours du même côté; ces ressorts ont l'inconvénient de s'altérer par l'usage et de modifier légèrement les indica-
tions du manomètre. Je proposerais de les remplacer par un petit poids additionnel fixé sur une tige calée sur le levier 1KL; il servira à compenser tous les jeux de l'appa. reil. On commencera donc par fixer par tâtonnements la position des poids P, L, Q. Enfin, une douille mobile R permet de raccourcir ou d'allonger la bielle EF pour amener l'aiguille au zéro. Ces diverses opérations de réglage doivent se faire avant la graduation du manomètre au moyen de la soupape. L'appareil n'est influencé en aucune façon par les variations de température si l'on prend la précaution de construire toutes ses pièces avec un même métal, l'acier par exemple.
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est bon d'enfermer l'appareil dans une boîte en bois avec un couvercle de verre ; on aura soin de le suspendre bien verticalement avec un fil à plomb ; sans cette préIl
caution ses indications pourraient être modifiées.
Les manomètres métalliques ordinaires du commerce sont déjà très sensibles ; on peut réduire facilement à moins de la course totale de l'aiguille l'incertitude due au frottement des pièces ; on peut même arrriver jusqu'à de
leo
--. Avec l'appareil que nous venons de décrire, 200
on
pourra sans aucun doute réduire facilement cette erreur à moins de
200
Il faut bien remarquer que cette erreur due au frottement est une constante, quelle que soit la pression mesurée, au lieu d'être proportionnelle à la pression mesurée comme les erreurs de la soupape; il en résulte que si l'on emploie le manomètre métallique que nous venons de decrire pour une pression ession égale à
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de son indication maxima,
l'erreur du frottement pourra être de --; c'est exagéré,
20 même pour la pratique industrielle. Lors donc qu'on veut remplacer la soupape par un manomètre métallique, il faut employer plusieurs manomètres métalliques à différentes pressions, plus ou moins, selon
l'étendue de l'échelle des pressions et la précision qu'on veut obtenir.
On pourra employer la disposition que nous avons représentée PI. I, fig. 6, quelle que soit la pression
pour laquelle on doit construire le manomètre; on n'aura qu'à faire varier l'épaisseur du tube manométrique suivant la pression
tout le reste du dessin subsiste sans modification. Nous n'avons plus que quelques mots à dire sur la si-a-