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DANS LE NORD DE LA BOHÈME.
LES LIGNITES
titre d'avance, la moitié de la somme présumée. 11
Les dépenses se sont élevées au total à 5.o58 france,
ne
reçoit le complément que dans le cas où l'opération réussit. Comme exemple de la marche d'une de ces opérations, je citerai le sondage exécuté au petit village de Tschausch près de Briix, et dont la coupe se trouve figurée Pl. Y, fig. 3. Ce sondage, commencé le 4 janvier 1877, atteignait le
charbon neuf jours après, à la profondeur de 57 mètres, après avoir traversé une série d'assises argileuses de couleurs variées et, immédiatement au-dessus de la couche combustible, une épaisseur de 6 mètres de schistes charbonneux inflammables. A partir de ce moment, la sonde resta sans interruption dans le lignite pendant 25 mètres. La traversée même de la couche dura septjours. Le sondage rencon-
tra ensuite un nerf d'argile de om,45 d'épaisseur, puis un petit banc de 1 mètre de lignite dur. A la cote 83 mètres, les schistes charbonneux et pyritiféres du toit reparurent pendant i mètre environ. A partir de ce moment et jusqu'au 10 février, c'est-à-dire pendant près de trois semaines, la sonde traversa une succession d'argiles analogues à celles
qui avaient été rencontrées au toit.
Jusque-là l'eau avait constamment rempli le trou de
savoir
2.16o francs pour les 82 premiers mètres, depuis b. surface jusqu'au mur de la grande couche, Et 2.898 francs pour les 54 derniers mètres, jusqu'à rencontre de l'eau minérale. G. - MÉTHODES D'EXPLOITATION.
La manière la plus rationnelle d'exploiter une coude, combustible de pareille puissance consisterait à la divisu en plusieurs étages, par des plans horizontaux. On dépi-
lerait ensuite chaque étage, en commençant par Péta", supérieur, par tranches horizontales successives prises ,tk bas en haut et remblayées.
Cette méthode présenterait un triple avantage permettrait l'enlèvement de la totalité du charbon ; empêcherait la dislocation du toit et, par conséqueuc. l'infiltration des eaux des assises supérieures dans travaux ; enfin elle préviendrait la production de ces effiledrements ou de ces affaissements du sel, toujours si onéreue
sonde et s'y était tenue normalement à 2m,5o au-dessous de
pour l'exploitant, même quand ils ne menacent pas là,
l'orifice. Le ro février, à la profondeur de 155-,67, après une traversée de 8 mètres dans des sables quartzeux grossiers, mélangés de petits fragments de gneiss, un jet d'eau minérale se produisit, amenant avec lui, dans les premiers instants, de petits morceaux de gneiss et de quartz. Nous avons déjà dit précédemment quelques mots de cette source à propos de la. description de l'étage inférieur
sécurité publique.
de la forrnation lignitifère (page 36o). La ville de Briix usa de son droit d'expropriation et, moyennant le payement des
Malheureusement cette méthode est coûteuse. L'empîii du remblai grèverait le prix de revient du combustible dit 1 franc au moins par tonne, charge inadmissible, car dee représenterait plus de 53 p. ioo du prix moyen de vetri On a donc dû recourir, dans la plupart des cas, à .d.a. méthodes beaucoup moins parfaites, beaucoup moins rzltionnelles peut-être, mais plus économiques. On peut les diviser en quatre grandes catégories
dépenses faites pour le sondage, elle acquit la propriété de la source, qu'elle exploite depuis. La vitesse moyenne de ce sondage a été, comme on peut
le voir, de 3,7o par jour environ.
C.
Méthodes d'exploitation à ciel ouvert; par piliers abandonnés ; Id. par foudroyage; Id. Id.
Tome XIX, 1881.
par tranches horizontales remblayée, 26