Annales des Mines (1881, série 7, volume 19) [Image 209]

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LES LIGNITES'

Travail d'avancemort'elvgalerie.-- Avant de décrire en, détail ces divers modes d'exploitation, je crois devoir dire quelquesmots de i; manière assez originale,.datrt s'exécute généralement dans le bassin le travail ifflavancement galerie, en traçage ou en dépilage. Les galeries ont en général de im.;913 à 5m,5odelari geur, et de 2 mètres à 2-,5o de hauteur. A la mine du Domaine, à Brüx, on prolonge les deux faces

latérales de la galerie au delà du front de taille, par un havage que l'on répète à la sole ; puis le cube, ainsi dégagé

sur quatre de ses faces, est abattu à l'aide de un ou deux pétards plantés au toit. Chaque chantier d'avancement comprend deux ouvriers qui fournissent chacun un rendement moyen de 3 tonnes de lignite par poste de douze heures. Le travail se fait d'une façon un peu différente à la mine

de la Société de Brüx. On pratique un havage de o"',8o à mètre de profondeur dans le prolongement de chacune des quatre faces de la galerie ; puis on enfonce à coups de masse un coin en fer au centre du front de taille. Le charbon

éclate bientôt avec fracas. Ou arrive' par ce procédé à ne faire que de 10. à 15 p. Io° de menu inutilisable. Chaque chantier d'avancement occupe deux hommes, qui rendent chacun 1t,6o de lignite par poste de douze heures. A la mine de l'Union, à Dux, on obtient, par cette même' méthode et avec un chantier de deux hommes',' un avancement de tm,5rf par poste. A la mine N el son -Colliery, on oh tient, dan s des cond

analogues, un avancement de mètre et :un rendement moyen de 5 tonnes de charbon par ouvrier:

A la mine de la Banque anglo-autrichienne à Obergeorgenthal, on opère comme à la mine de Brüx, à cette différence près qu'au lieu de faire sauter, à l'aide d'un coin enfoncé au centre, le cube dégagé sur cinq de ses faces, on exécute un havage horizontal :à mi-hauteur; après

DANS LE NOT(D. DE LA BOHÈME.

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quoi on fait sauter successivement, à la poudre, le bloc inférieur et le bloc supérieur. Ce procédé est inférieur au précédent.

a. Em£plOîtation à ciel ouvert. Ce mode d'exploitation n'est applicable qu'aux affleurements. L'abatage du stérile et ensuite du charbon se fait en général par gradins. Un plan incliné ou un puits foncé à l'aval servent à l'extraction des produits. Je citerai, comme exemple particulièrement intéressant, le découvert de la mine de la Compagnie des chemins de fer de Dux à Bodenbach, à Dux. La couche a de 15 à 25 mètres de puissance ; son pendage oscille entre 4 et 5 degrés. Elle est recouverte, vers les affleurements, par une épaisseur de io mètres d'alluvions. Une partie seulement doit être exploitée à ciel ouvert ; toutefois l'exploitation souterraine n'est encore qu'à l'état de préparation. On commence par enlever les alluvions du toit. Les déblais

.sont conduits en arrière du front de taille, dans la partie déjà exploitée. Le dépilage du charbon se fait ensuite par piliers de 20 mètres de largeur sur 12 mètres de profondeur. Le massif de charbon, rendu libre à sa partie supérieure

par l'ablation des morts-terrains, dégagé sur sa face antérieure et 'sur' une de ses faces latérales par l'abatage piliers précédents, est d'abord limité à la longueur voulue (2o mètres), du côté non libre, par une petite galerie a b (veir fig. 7 et 8, Pl. V), que l'on pousse normalement au

front de 'taille jusqu'à 12 mètres de profondeur. Cette galerie sert ensuite de base à un havage vertical que l'on ne prolonge pas tout à fait jusqu'au jour. L'ouvrier se guide, pour ce travail, par des trous verticaux, forés de distance en distance, à partir de la surface supérieure. Cette opération effectuée, on pénètre dans le massif par une série de petites galeries de 2-,50 de large et de 2 mètres de haut, qu'on perce normalement à la face antérieure. On