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COMPARAISON DES DEUX TYPES DE VOIE.
RAIL VIGNOLE ET RAIL A DOUBLE CHAMPIGNON.
de forges. Nous devons donc admettre que le prix de la
SUI' la question du prix d'établissement et estiment que les
tonne est le même.
avantages qu'ils réclament pour lui compensent largement l'écart de prix. Il est donc naturel de se placer dans les conditions nécessaires pour la pleine réalisation de ces avantages, plutôt que de viser à une petite réduction de prix. Pour la voie Vignole de grandes lignes, on s'est placé à peu près dans les conditions de la voie P M de la compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée, en portant toutefois la longueur des barres à 8 mètres, et en supposant qu'on emploie pour fixer le rail les tirefonds de 25 millimètres des compagnies du Nord et de l'Est. Pour la voie Vignole des lignes secondaires, on a supposé le rail réduit à 3o kilogrammes, l'éclissage identique à celui du type des grandes lignes, et les tirefonds égale-
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En résumé, nous trouvons qu'au point de vue de Pétablissement. l'emploi de la forme Vignole procure une économie qui est variable -avec les conditions de prix et d'installation, mais qui, tant par l'économie du coussinet que par une certaine réduction de poids du rail, s'élève à plusieurs milliers de francs par kilomètre. Nous avons supposé que les traverses coûtaient le même prix dans les deux systèmes. Ici devrait intervenir une
considération relative à la nature de ces supports. Ainsi que nous le verrons en parlant du fonctionnement des voies, la voie Vignole se comporte moins bien, au moins dans les courbes, avec des traverses en bois tendre si
donc on avait de grandes difficultés à se procurer, au moins en proportion notable, des traverses en bois dur, ce pour-
rait être une raison de préférer la voie à coussinets. Mais il faudrait une grande différence de prix entre les deux sortes de traverses pour contre-balancer l'économie dont nous venons de parler. Rappelons enfin ce que nous avons dit du ballast. La voie Vignole en exige généralement o',25 de moins par mètre de simple voie ; à 5 francs le mètre, c'est une économie de 1.250 francs par kilomètre de voie.
D'après les renseignements fournis par l'enquête, le prix du mètre cube se tient le plus souvent aux environs de 4 et 5 francs. Les prix extrêmes indiqués sont 2',25
et 7,50.
Pour résumer sous une forme plus précise la discussion qui précède, nous donnons ci-dessous trois exemples de prix de revient calculés d'après des prix de base identiques. Les deux premiers sont applicables à des lignes à grand
trafic. Pour le double champignon, on a pris à peu près le type de l'Ouest, avec coussinet à large semelle. Les partisans de ce système de voie, en effet, passent condamnation
ment.
Il est inutile d'ajouter qu'on n'entend nullement présenter ces combinaisons comme devant être préférées aux autres d'une manière absolue, encore moins les donner comme une critique des dispositions différentes admises sur nos divers ré,seaux.